VIDÉO - "Je me suis toujours relevée" : Marine Le Pen termine son meeting sur un ton personnel

par Léa LUCAS
Publié le 5 février 2022 à 22h55, mis à jour le 6 février 2022 à 8h03

Source : TF1 Info

La candidate du Rassemblement National (RN) était en meeting ce samedi à Reims.
Devant près de 4000 partisans, Marine Le Pen s'est livrée à un exercice qu'on lui connaissait peu.
Sur le ton de la confidence, elle est revenue sur son enfance, mais aussi sur sa vie de mère célibataire.

À la fin de son meeting présidentiel à Reims, Marine Le Pen a détourné le regard de ses notes, contourné le pupitre derrière lequel elle se trouvait, et s'est avancée vers les quelque 4000 sympathisants présents ce samedi. Elle a ensuite adopté un ton qu'on lui connaissait peu : celui de l'intime, de la confidence. La candidate de 54 ans s'est mise à retracer les évènements qui ont jalonné sa vie, en insistant sur les plus douloureux : son enfance d'abord, bercée par la politique. 

Inévitablement, elle a donc évoqué son "père", ancien président du Front National (FN), Jean-Marie Le Pen, "pris dans le tourbillon des engagements", "que je voyais trop rarement", a-t-elle déploré, avant de mentionner le caractère "un peu particulier" de sa famille, marquée par "le combat politique", ainsi que la "violence politique" à l'école avec des "persécutions" qui lui font "honnir aujourd'hui toute idée de discrimination". "J'en mesure l'injustice, j'en connais la souffrance", a-t-elle affirmé.

La candidate d'extrême droite a ensuite relaté l'attentat de 1976 visant son appartement familial de la Villa Poirier, dans le XVe arrondissement de Paris. Âgée de 8 ans seulement, elle est alors "entrée brutalement dans le monde des adultes". "Elles vous instruisent ces épreuves", a-t-elle souligné, en rappelant également la dureté du "divorce ultramédiatisé" de ses parents.

Le Pen / Zemmour : un duel de meetings à distanceSource : TF1 Info

À la conquête des mères célibataires

Puis, la candidate s'est ensuite présentée comme mère célibataire de trois enfants : "Je les ai élevé seule quelques années", confie-t-elle devant une foule attentive. "Le temps que je n'ai pas passé avec eux, je l'ai quand même dépensé pour eux".

Mais, elle affirme en avoir tiré des leçons de vie. "J’ai beaucoup appris, j’ai tâtonné, j’ai parfois échoué, je suis tombée" mais "je me suis toujours relevée", a-t-elle fait valoir, en citant Nelson Mandela, "soit je gagne, soit j'apprends" . 

L'ancienne avocate se dit désormais "prête" à la "fonction suprême", sans craindre "ni les trahisons, ni les embuscades, ni les manœuvres". 


Léa LUCAS

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