Présidentielle 2022 : les 5 phrases à retenir d'un week-end très politique

Publié le 28 mars 2022 à 13h34

Source : JT 20h WE

Meetings, déplacements, interviews : à deux semaines du premier tour de l'élection présidentielle, ce week-end a été chargé en actualité politique.
Que faut-il en retenir ? Voici le résumé en cinq phrases, sélectionnées par TF1info.

À deux semaines du premier tour de l'élection présidentielle, la campagne longtemps empêchée par la crise sanitaire et la guerre en Ukraine s'accélère enfin. Ces samedi 26 et dimanche 27 mars, les meetings ont été nombreux. Les candidats ont également multiplié les déplacements et les interviews. Que retenir de ce week-end chargé en actualité politique ? Voici le résumé en cinq phrases. 

A priori, je ne me représenterai pas
Marine Le Pen

Dans une interview au JDD, Marine Le Pen n'a pas exclu de vivre sa dernière élection présidentielle en cas d'échec, après ceux de 2012 et 2017. "A priori, je ne me représenterai pas", a-t-elle avoué. En revanche, la candidate du Rassemblement national, chahutée lors de son déplacement en Guadeloupe, n'envisage pas de se retirer complètement de la vie politique. "Je continuerai à faire ce que je fais depuis des années, à savoir défendre les Français", a-t-elle expliqué. "Je ne sais pas à quel poste, mais à celui où je serai la plus performante."

Au premier tour, le 10 avril, (...) je voterai pour Anne Hidalgo
Lionel Jospin

Dans un communiqué publié dimanche, l'ancien Premier ministre socialiste a apporté son soutien à Anne Hidalgo. "Dans cette élection présidentielle si particulière, certains s’interrogent et m’interrogent sur ma position. Je tiens à la préciser ici", a écrit Lionel Jospin. "Au premier tour, le 10 avril, placé devant une gauche divisée, je voterai pour Anne Hidalgo, la candidate présentée par le Parti socialiste dont je suis membre", poursuit-il. "Je souhaite que soient préservées demain les chances d’une renaissance des idées du socialisme démocratique. Dans l’incertaine période qui vient, la France en aura besoin", a-t-il ajouté, quelques jours après que la maire de Paris a reçu le soutien de l'ancien président de la République François Hollande et alors qu'elle est en difficulté dans les sondages.

En votant écologiste, vous libérerez notre République de l’ingérence des lobbies avec lesquels et pour lesquels Emmanuel Macron a gouverné pendant cinq ans
Yannick Jadot

En meeting au Zénith de Paris ce dimanche, Yannick Jadot (EELV) a invité ses partisans à "renverser la table" et se débarrasser des lobbies. Il a invité les électeurs à "libérer notre République de l’ingérence des lobbies avec lesquels et pour lesquels Emmanuel Macron a gouverné pendant cinq ans". "Dehors les lobbies" des pesticides, de l'élevage industriel, des Ehpad à but lucratif, des constructeurs automobiles, des chasseurs, a-t-il égrené. Le député européen a également lancé un appel aux jeunes et aux abstentionnistes : "Jeunes de France, faites irruption dans ce scrutin, venez nous bousculer"

Cette fois-ci vous le sentez comme moi, on sait pas pourquoi, tout d'un coup on s'est dit 'On va y arriver', de tous les côtés
Jean-Luc Mélenchon

Depuis Marseille où il tenait un meeting ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon a dit sentir l'odeur de la victoire au soir du premier tour de l'élection présidentielle. "Cette fois-ci vous le sentez comme moi, on sait pas pourquoi, tout d'un coup on s'est dit 'On va y arriver', de tous les côtés", a déclaré celui qui prône le "vote utile" en sa faveur et se présente comme le seul à même de concurrencer Marine Le Pen et Emmanuel Macron, sondages à l'appui. "C'est vrai, petit à petit on voit les courbes se rapprocher", a ajouté celui qui confirme sa place de troisième homme dans les sondages. 

Je veux faire les choses avec calme, avec bienveillance, c'est pour ça que je n'ai pas lancé de telles réformes il y a quelques mois
Emmanuel Macron

Le président-candidat Emmanuel Macron est revenu sur sa réforme des retraites ce dimanche lors d'une interview à France 3. S'il a expliqué qu'il ne l'avait pas lancée il y a quelques mois, c'est parce qu'il voulait "faire les choses avec calme, avec bienveillance". "Notre pays est fatigué de la crise Covid et inquiet de la guerre, mais il faut continuer à avancer", a-t-il ajouté, promettant de prendre en compte les carrières longues et pénibles. Il a aussi promis s'il est réélu "de lancer une concertation de manière apaisée" sur cette réforme au début de son second quinquennat, plutôt que de la mettre en œuvre dès son arrivée. "Je conviens" que cette réforme n'est pas facile, mais "ce n'est facile sur rien", a-t-il ajouté.


Justine FAURE

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