Primaire à gauche : Yannick Jadot refuse et invite "les progressistes et les humanistes" à le rejoindre

E. Ro
Publié le 11 décembre 2021 à 16h32, mis à jour le 24 janvier 2022 à 13h42
JT Perso
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Source : TF1 Info

PRÉSIDENTIELLE - En marge du premier grand rassemblement du parti EELV, le candidat écologiste Yannick Jadot a une nouvelle fois expliqué son refus de participer à une primaire de la gauche, comme proposé par Anne Hidalgo mercredi soir.

Yannick Jadot l'a répété une fois de plus : il ne participera pas à une primaire pour élire un unique candidat de la gauche. Le candidat Europe Écologie-Les Verts avait déjà répondu à la proposition lancée par Anne Hidalgo, mercredi 8 décembre au soir. "Non, je ne participerai pas à une primaire de la gauche. Quand les écologistes ont retiré leur candidature en 2017, ils n'ont pas essayé de trouver un tour de passe-passe", avait-il martelé. 

Interrogé au 13H de TF1 ce samedi, en marge du premier grand rassemblement de son parti, dans l'Aisne, Yannick Jadot, a une nouvelle fois expliqué son refus. "La dynamique qui doit se construire pour cette élection présidentielle, qui doit gouverner le pays dans les cinq prochaines années, c'est une dynamique autour de cette écologie sociale, républicaine, que nous portons" a-t-il commencé. 

Celui qui s'est déjà soumis au vote des partisans de son parti a tout de même enjoint les autres candidats et sympathisants à le rejoindre. "J'invite tous les progressistes, tous les humanistes, non pas à refaire des primaires jusqu'en 2027, l'élection elle est en 2022, mais à travailler sur un projet, un grand projet qui soit à la fois ce besoin de justice sociale, cette aspiration à retrouver des services publics de qualité et puis surtout à protéger notre environnement parce qu'on le sait, c'est notre grand défi dans le siècle qui vient."

"Arrêtons avec les sondages"

Le candidat écologiste a aussi donné son opinion sur les sondages qui lui prédisent environ 6% des intentions de votes, comme la dernière enquête Ifop pour LCI et Le Figaro publiée le 6 décembre. "Le jour de l'élection européenne, tous les sondeurs nous mettaient à 5 points de moins de ce qu'on a fait, à chaque élection ils se plantent", a-t-il assuré. "Il y a deux mois, c'était Marine Le Pen qui était forcément au second tour, il y a un mois, c'était Zemmour, maintenant, c'est Pécresse...", a rappelé Yannick Jadot. 

"Nous allons prendre à bras le corps la question du climat, du vivant, pour en faire le grand projet de la France, dans notre pays, en Europe et dans le monde", a-t-il promis. "Arrêtons avec les sondages, la campagne commence à peine, ayons le débat sur les propositions plutôt qu'encore une fois se référer à des sondeurs qui se plantent à chaque élection."

"Un président du climat" contre "les paniques identitaires"

Plus tard dans l'après-midi, lors de son premier meeting de campagne, le candidat écologiste a déclaré vouloir "donner à la France un président du climat" contre "les paniques identitaires" manipulées selon lui par la droite et l'extrême droite. Il leur a opposé son "alternative heureuse", celle qui "organise une lutte intransigeante pour l'environnement".

Yannick Jadot a alors évoqué sa vision de l'écologie qui "n'est pas une longue pénitence, une punition". "Ce n'est pas prendre une douche froide une fois par mois dans le noir, c'est faire prévaloir la vie, la jeunesse et l'avenir, contre ceux qui veulent organiser le suicide français", a-t-il dit en référence au titre d'un ouvrage du candidat d'extrême droite Eric Zemmour. 

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Le candidat a ainsi assuré que "l'extrême droite sous toutes ses formes et la droite française qui tourne le dos à son héritage gaulliste" devront faire face à "des forces sereines et déterminées de la vie, de l'écologie", avant d'adresser un message de rassemblement à ses sympathisants. "Nous gagnerons en rassemblant et en réconciliant les Français [...] Nous avons l'opportunité historique non pas d'aggraver les divisions, mais de réunir, de rassembler" sous l'égide de la "République écologique".


E. Ro

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