Présidentielle 2022 : Soutiens, parrainages... Christiane Taubira à la peine

Publié le 15 février 2022 à 17h05, mis à jour le 15 février 2022 à 17h13

Source : TF1 Info

Christiane Taubira a été lâchée par le Parti radical de gauche.
Elle a également du mal à recueillir les 500 parrainages nécessaires pour valider sa candidature à la présidentielle.
L'ex-garde des Sceaux ne décolle pas dans les sondages et n'a pas réussi à rassembler la gauche après sa victoire à la primaire populaire.

Peut-elle continuer ? La question est sur toutes les lèvres alors que Christiane Taubira enchaîne les difficultés. Désignée vainqueur de la primaire populaire le 30 janvier dernier, l'ancienne garde des Sceaux n'a pas réussi à créer de dynamique autour de sa candidature à la présidentielle. Pire, le Parti radical de gauche (PRG) a décidé de se retirer de sa campagne, mettant notamment en péril l'obtention des 500 parrainages nécessaires pour valider sa candidature. "On n'est pas sûrs d'être sur la ligne de départ le 4 mars", concède un proche auprès de l'AFP.

"Mon parti politique est allé au bout de sa démarche" et "se met en retrait", a déclaré lundi Guillaume Lacroix lors d'une conférence de presse au QG du parti, actant "que plus rien ne pourra se passer du côté des partis et des candidats de gauche". "Il n'y a pas de cassure, pas de rupture" avec la candidature de Christiane Taubira, s'est-il toutefois défendu, indiquant que "le mandat très clair, depuis le début" était d'"accompagner une dynamique de rassemblement à gauche" et pas de "soutenir spécifiquement" la candidature de l'ancienne garde des Sceaux.

Le président du PRG a répété "regretter avec colère et amertume" l'impasse à gauche, "dans un moment politique dramatique pour le pays", évoquant "des passions morbides à vouloir compter les parrainages plutôt que les électeurs". "Les élus du PRG sont libres de parrainer comme ils l'entendent", "sans aucune pression", a-t-il encore précisé. Autrement dit, ils ne sont plus poussés à parrainer Christiane Taubira, pourtant à la peine pour recueillir ses 500 signatures. Ce 15 février, le Conseil constitutionnel ne lui en a validé que 73, en majorité en provenance du PRG, le réseau de plus de 300 élus du parti représentant un vivier potentiel.

À 3% dans les sondages

Aussi, la candidate accusée d'être mal préparée à la campagne depuis sa prestation ratée devant la fondation Abbé Pierre pour parler logement, est à la peine dans les sondages. Dans le sondage quotidien Ifop-Fiducial pour LCI du 15 février, Christiane Taubira est créditée de 3% d'intentions de vote, à égalité avec Fabien Roussel. C'est mieux qu'Anne Hidalgo (2%) mais moins que Yannick Jadot (4,5%) et Jean-Luc Mélenchon (11,5%).


La rédaction de TF1info

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