Présidentielle : Xavier Bertrand et ses soutiens veulent clore le débat autour de la primaire LR

J.F.
Publié le 5 juillet 2021 à 18h53

Source : TF1 Info

2022 - Alors que le bureau politique des Républicains se réunit ce mardi pour discuter de la méthode de désignation de son candidat en 2022, Xavier Bertrand essaye de convaincre son parti de le soutenir sans plus attendre, et de ne surtout pas organiser de primaire. Quand d'autres plaident en faveur de cette solution, dans une tribune publiée ce lundi.

Pour Xavier Bertrand et ses soutiens, le débat est clos. Chez les Républicains, il est le plus à même de gagner en 2022. Alors que le bureau politique du parti se réunit ce mardi pour discuter de la méthode de désignation de son candidat à la présidentielle, ses soutiens veulent eux aussi convaincre qu'il serait préjudiciable de passer par une primaire. "On ne peut plus se permettre de perdre cinq mois de primaire et de divisions", assure Guillaume Peltier ce lundi dans Le Parisien

"Voulons-nous diviser la droite ou gouverner la France ? Je respecte ceux qui veulent s’engager dans une primaire mais je leur dis : vous faites fausse route. Nous n’avons pas le droit d’engager une machine à perdre à 280 jours de la présidentielle", ajoute le vice-président du parti, assurant Xavier Bertrand de son soutien. "J’ai décidé de montrer l’exemple, de renoncer moi-même à toute participation à une primaire en soutenant, dès aujourd’hui, le mieux placé, le seul capable de battre Emmanuel Macron et de faire gagner la droite", continue-t-il.

Déclaré depuis le mois de mars et en campagne active depuis sa réélection à la tête de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand n'a qu'une idée en tête : tuer le match et forcer les instances de son parti à reconnaître qu'il est le meilleur candidat pour 2022. Il a déjà prévenu qu'il ne participerait pas à une primaire, et a appelé ses principaux concurrents Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau à se joindre à lui.

Bertrand plébiscité par les sympathisants

Le sondage Ifop Fiducial pour LCI publié ce dimanche 4 juillet le conforte également. S'il était le candidat de la droite au premier tour de l'élection présidentielle, il recueillerait 18% des voix, contre 14% pour Valérie Pécresse et 13% pour Laurent Wauquiez. Insuffisant toutefois pour se qualifier au second tour, Emmanuel Macron et Marine Le Pen faisant mieux avec respectivement 24 et 26%. Mais toujours selon ce sondage, si l'ancien ministre du Travail se qualifiait au second tour, il l'emporterait face à Emmanuel Macron (52%) et face à Marine Le Pen (61%). Aussi, il est celui que les sympathisants de droite et du centre plébiscitent pour être leur candidat, à 40%, contre 23% pour Valérie Pécresse et 17% pour Laurent Wauquiez.

Mais ces derniers n'ont pas dit leur dernier mot. Les présidents des régions Ile-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes, qui n’ont pas prévu de se déclarer candidat avant la fin de l’été mais ne veulent pas pour autant s'effacer, sont pour l'organisation d'une primaire. Ils l'affirment haut et fort dans une tribune publiée ce lundi soir par Le Figaro, en compagnie du patron des sénateurs LR Bruno Retailleau et du président centriste de la région Normandie Hervé Morin.

Ce week-end, c'est Jean Leonetti, chargé de travailler au système de départage, qui a plaidé pour une primaire ouverte à droite. Il souhaite que la procédure et le calendrier soient tranchés ce mardi au bureau politique. Il a prévenu que l'enquête sur 15.000 personnes que doit lancer LR à la rentrée servirait à "éclairer le débat" mais ne pourrait "se substituer à la procédure de sélection"


J.F.

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