Présidentielle : Marine Le Pen ne se représentera pas en 2027 "a priori", mais prépare la suite

Publié le 13 mai 2022 à 22h22

Source : JT 20h Semaine

Marine Le Pen devrait officiellement quitter la tête du Rassemblement national en septembre.
Par conséquent, elle a assuré qu'elle ne porterait pas "a priori" la prochaine campagne présidentielle pour le parti d'extrême droite.
La députée a cependant espéré faire émerger "une nouvelle élite".

Alors que le RN/FN devrait fêter cette année ses 50 ans d'existence, Marine Le Pen, elle, prépare son retrait. Dans une interview au Figaro, la toujours députée a confirmé que la dernière campagne présidentielle serait son ultime tentative pour rallier l'Élysée, "sauf événement exceptionnel". "Je pense que trois présidentielles, c’est déjà un parcours. Qui m’a permis de faire monter nos idées de 18 % à 42 %. Ce qui, en dix ans, est une belle dynamique", s'est-elle félicitée, défendant son bilan. 

Jordan Bardella comme successeur

Marine Le Pen sera quand même candidate à sa réélection pour les législatives dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais. Désireuse de passer la main, elle a cependant confié vouloir "faire émerger une nouvelle élite" et a confirmé Jordan Bardella comme son successeur. "Le rôle de notre mouvement dans les années qui viennent est, d’une part, de concevoir le projet national du XXIe siècle, et, de l’autre, faire émerger une nouvelle élite. Jordan Bardella me paraît très bien placé pour ce faire", a-t-elle expliqué au Figaro.

Celui qui avait récupéré par intérim la présidence du parti le temps de la campagne présidentielle pourrait en prendre sa tête définitivement lors d'un grand congrès du mouvement qui devrait se tenir à l'automne. L'ancienne tête de liste aux européennes du RN de 26 ans ne sera lui, pas candidat aux législatives en juin.

Pour ce scrutin, souvent défavorable au Rassemblement National, sa représentante s'est fixée l'objectif d'obtenir "au moins 60 députés" afin d'avoir les moyens de pouvoir peser dans la future Assemblée nationale. "Mon ambition, c'est d'obtenir la traduction de la présidentielle", a souligné la candidate parvenue au second tour, espérant pouvoir "avoir de très bonnes surprises".

Peu inquiète par les investitures de candidats dans 550 circonscriptions par Reconquête!, le parti d'extrême droite d'Eric Zemmour, elle a par ailleurs justifié son refus d'une alliance par des "divergences stratégiques trop importantes".


Aurélie LOEK

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