Suppression de la redevance TV, "prime Macron"... le président-candidat esquisse ses propositions

Publié le 7 mars 2022 à 23h00

Source : JT 20h Semaine

Le président-candidat a esquissé les premières propositions de son programme lors d'un échange avec des habitants de Poissy, dans les Yvelines.
Emmanuel Macron a notamment déclaré qu'il supprimerait la redevance télé s'il est réélu.
Il souhaite aussi tripler le plafond de la "prime Macron".

Emmanuel Macron n'a pas perdu de temps. Pour son premier jour de campagne et durant sa première sortie publique en tant que candidat à la présidentielle, ce lundi 7 mars, le chef de l'État a esquissé les premières lignes de son programme en dévoilant plusieurs propositions. Lors d'un échange avec les habitants de Poissy, dans les Yvelines, organisé par un de ses soutiens et maire de cette ville, Karl Olive, Emmanuel Macron a notamment promis de supprimer la redevance télé s'il est réélu.

Suppression de la redevance, comme les candidats de droite et d'extrême-droite

"On supprimera les impôts qui restent, la redevance en fait partie", a-t-il ainsi déclaré, assurant que cette proposition était "cohérente avec la suppression de la taxe d'habitation", l'une des mesures phares de sa campagne en 2017. Cette contribution à l'audiovisuel public, qui permet de financer les chaines de TV et de radio du secteur public, est applicable à toute personne qui paye la taxe d'habitation et qui détient un téléviseur.

Avant Emmanuel Macron, les candidats Valérie Pécresse (LR), Marine Le Pen (RN) et Éric Zemmour (Reconquête!) ont annoncé leur intention de supprimer la redevance, certains d'entre eux proposant de privatiser une partie ou la totalité des médias publics.

Trois grands chantiers : l'éducation, la santé et les institutions

Emmanuel Macron a annoncé par ailleurs vouloir tripler le plafond de la "prime Macron" qui permet jusqu'ici aux entreprises de verser jusqu'à 1000 euros sans charges, ni impôts et qu'il avait instaurée en 2020. "Il faut que le travail paie plus", a-t-il martelé au cours de cet échange.

Sur la question de l'école, le candidat a assuré "avoir fait beaucoup de choses" et souhaité "aller beaucoup plus loin", citant notamment le "parachèvement de l'autonomie des universités". Le chef de l'État a ainsi assuré que l'éducation serait l'un des "trois grands chantiers" de son prochain quinquennat s'il est élu. "Ce que je veux faire, c'est remettre les savoirs fondamentaux, en particulier les mathématiques, dans le tronc commun", a annoncé le président. 

Autre chantier : la santé, pour lequel Emmanuel Macron a annoncé vouloir "casser toutes les barrières". Enfin, le chef de l'État a émis le souhait d'une réforme des institutions. Le candidat a également évoqué la "reprise de la réforme des retraites", "accroître l'industrialisation du pays pour faire face aux nouveaux défis" et "faire de notre nation la première décarbonée d'Europe".

Lors de ce déplacement durant lequel la question de la guerre en Ukraine est revenue à plusieurs reprises, Emmanuel Macron a repris aussi son rôle de président en annonçant par ailleurs que les aides sur l'essence seraient "améliorées" prochainement.


Aurélie LOEK

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