LA COURSE - Candidate à la primaire de droite et du centre, NKM continue de traquer les parrainages et n'hésite plus à convoiter ceux des élus affiliés à ses adversaires. Ce lundi sur LCI, Robert Ménard a indiqué avoir lui aussi reçu une demande de soutien de l'ancienne numéro deux des Républicains.
Nathalie Kosciusko-Morizet poursuit sa difficile chasse aux parrainages. A quelques jours de la clôture du dépôt des candidatures de droite, tout est bon à prendre et même… les parrainages d’élus affiliés à ses adversaires. Après avoir obtenu les parrainages du député filloniste Gilles Carrez, le maire juppéiste de Vannes David Robo, le conseiller régional filloniste Vincent Roger et Valérie Pécresse, NKM a convoité celui du maire de Béziers Robert Ménard, dont le soutien affiché à Marine Le Pen n'est un secret pour personne. "Elle m’a envoyé un courrier", a-t-il raconté sur LCI ce lundi matin.
Toutefois, cette demande est à nuancer. L'équipe de campagne de NKM précise que pour obtenir les parrainages, des mails automatiques ont été envoyés à tous les maires du pays. Robert Ménard appartenant à la liste des maires "non-inscrits", il a donc reçu lui aussi une demande de soutien.
Je ne suis plus loin du but
Nathalie Kosciusko-Morizet
Celle à qui a estimé sur BFMTV et RMC qu’"un débat sans femme n’était pas un furieux message de modernité", a également spécifié ce lundi qu’il lui manquait "quatre parrainages de parlementaires et une centaine de parrainages d'adhérents" pour participer à la primaire de droite. "Je ne suis plus loin du but", a-t-elle déclaré optimiste.
Primaire: "Un débat sans femme n'est pas un furieux message de modernité envoyé par la droite" @nk_m #BourdinDirect pic.twitter.com/hBkXpu9Mvl — Jean-Jacques Bourdin (@JJBourdin_RMC) 5 septembre 2016
Néanmoins, la tension monte au sein de son équipe. "Objectivement, c'est un stress permanent, glisse un membre de son organisation. On reçoit quotidiennement pile ce qu'il nous faut, en moyenne, pour passer. Pas moins, mais surtout pas plus", a déclaré l’un des membres de son clan, cité par Le Point. Mais attention, l’horloge tourne. Les candidats n’ont plus que quatre jours pour déposer leur candidature.