MACRONITE - Faut-il parler avec Emmanuel Macron ? Voire s'allier avec lui pour la présidentielle ? Les candidats de la primaire PS, interrogés jeudi 12 janvier à ce sujet, sont restés vagues. Sauf Arnaud Montebourg, qui a chargé son successeur à Bercy.
C'était, avec Jean-Luc Mélenchon, celui dont on n'a pas parlé, ou si peu, jeudi 12 janvier à la Plaine Saint-Denis, à l'occasion du débat de la primaire de la Belle alliance populaire. Emmanuel Macron, le seul candidat issu de la gauche que les sondages envoient au deuxième tour de la présidentielle - et encore, dans certains cas de figure - a occupé les esprits mais pas les bouches. Ou peu.
Et Macron, alors ?
Questionnés sur l'éventualité d'un rassemblement auprès de Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron si, comme certains sondages l'envisagent, le candidat issu de la primaire se trouve en position délicate dans les sondages, les candidats ont opposé un discours proche du dégagement en touche.
Aux deux éventualités, Benoît Hamon a dit "Oui à la discussion". Mais les autres candidats de la primaire de la gauche se sont montrés plus discrets, ou plus percutants. A l'instar de Jean-Luc Bennahmias qui, par exemple, a assuré que, "si Mélenchon et Macron ne peuvent pas nous faire gagner, ils peuvent nous faire perdre."
Mais les deux offensives les plus claires ont été celles de Vincent Peillon et d'Arnaud Montebourg. L'ex-ministre de l'Education a ainsi lancé : "Emmanuel Macron a été ministre de Manuel Valls, c'est pas moi qui l'ai nommé, et on ne peut pas lui parler ?! Allons..." Mais clairement, le tacle vise plus Manuel Valls qu'Emmanuel Macron.
Pour Valls, le silence est d'or
Puis il y a eu Arnaud Montebourg, qui a repris un de ses refrains les plus connus pour désigner celui pour qui, s'il l'avait qualifié "d'oliguénarque", a tout de même admis une certaine estime : "Emmanuel Macron, c'est un peu monsieur X. On ne sait pas ce qu'il est, s'il est de gauche ou s'il est de droite. J'ai besoin de comprendre." Une intervention qui aura le méritee d'avoir arraché un sourire à Manuel Valls.
Manuel Valls, quant à lui, a carrément zappé le nom de son ancien collègue au gouvernement. Au contraire, il a fait part de son inquiétude sur ce qui attend le candidat socialiste, au vu des sondages qui donnent François Fillon et Marine Le Pen au second tour de l'élection suprême : "Je refuse que notre pays ait à choisir entre la droite dure et l'extrême-droite". Mais c'est oublier que bon nombre de sondages font de celui qu'il a bien eu du mal à supporter au gouvernement le troisième homme de la présidentielle, voire qualifié au second tour.
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