PORTRAIT - Il était ce week-end l'invité d'honneur de la 45e Fête de la Rose à Frangy-en-Bresse. Comme François Hollande, Ségolène Royal ou Arnaud Montebourg avant lui. Qui est Boris Vallaud, député Nouvelle Gauche des Landes, appelé à jouer un rôle important à gauche dans les prochains mois ?
Ce dimanche 27 août, après François Hollande, Ségolène Royal, Bertrand Delanoë ou Arnaud Montebourg, Boris Vallaud était l’invité d’honneur de la 45e Fête de la Rose à Frangy-en-Bresse. De quoi confirmer qu’il est l’une des figures montantes de la gauche, et qu'il faudra compter sur lui à l'avenir pour incarner le socialisme. Elu député Nouvelle Gauche (nouveau nom du groupe socialiste) des Landes en juin dernier, dans l'ancienne circonscription d'Henri Emmanuelli, il incarne depuis l'opposition à Emmanuel Macron à l'Assemblée nationale.
En effet, le porte-parole du groupe dirigé par Olivier Faure et membre de la Commission des Affaires sociales a été l'un des cinq députés Nouvelle Gauche à ne pas voter la confiance au gouvernement d’Edouard Philippe. Il a également refusé de voter la loi d’habilitation permettant au gouvernement de réformer le code du travail par ordonnances. En commission, il s'est illustré en proposant de nombreux amendements à ce projet de loi d'habilitation.
Ancien camarade de classe d'Emmanuel Macron
Ce proche d'Arnaud Montebourg est diplômé de diplômé de Sciences Po Paris, où il a rencontré sa femme, l’ex-ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, et de l’ENA, où il était dans la même promotion qu’Emmanuel Macron. Depuis, Boris Vallaud gravite dans les sphères socialistes. Il a été le bras droit d'Arnaud Montebourg lorsque celui-ci était ministre de l'Economie, et a dirigé les services du conseil départemental de Saône-et-Loire quand le défenseur du "Made in France" en était le président. Boris Vallaud a également été secrétaire général adjoint de l'Elysée, où il a succédé à Emmanuel Macron, de novembre 2014 à décembre 2016.
Dimanche à Frangy-en-Bresse, le député de 42 ans, qui ne s'est encarté que l'an passé au PS, a montré que les socialistes pouvaient compter sur lui pour reconstruire le parti et organiser la reconquête. "Ça a été difficile, pendant ces élections, d'être de gauche. Mais nous ne liquidons rien, nous ne cherchons pas à nous décrasser de ce que nous sommes", a-t-il affirmé à la tribune. A la fin de cette journée en Bourgogne, Arnaud Montebourg n'a pas tari d'éloges au sujet de son ancien collaborateur, sur qui il compte pour redresser le parti : "Il va faire des étincelles, vous allez voir. Il est meilleur que Macron."
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