Les syndicats ont prévu une "grosse journée" de grève et une "initiative particulière" les 7 et 8 mars contre la réforme des retraites.De son côté, Emmanuel Macron appelle à la "responsabilité", exhortant les organisateurs des mouvements à "ne pas bloquer la vie du reste du pays".Le chef de l'État s'est exprimé depuis Bruxelles, demandant à ce que le travail parlementaire se fasse dans un cadre "serein".
"Ne pas bloquer la vie du reste du pays". Depuis Bruxelles, à l'issue d'un sommet européen, Emmanuel Macron a affirmé, dans la nuit de jeudi à vendredi, compter sur "l'esprit de responsabilité" des syndicats pour que leur mouvement contre la réforme très contestée des retraites évite les blocages.
Les syndicats, qui ont déjà mobilisé à trois reprises contre le report progressif de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, ont appelé à de nouvelles journées de grèves et manifestations ce samedi, mais aussi le 16 février, et prévoient une "grosse journée" le 7 mars. Quant au 8 mars, une "initiative particulière" est prévue, comme l'a annoncé la CFDT. Les syndicats souhaitent installer la contestation dans la durée et, pour certains, aller vers des grèves reconductibles.
Le chef de l'État, quant à lui, "souhaite d'abord que le travail puisse se poursuivre au Parlement", "c'est ainsi que la démocratie doit fonctionner". Alors que les débats à l'Assemblée nationale ont été souvent chahutés depuis le début de la semaine, Emmanuel Macron a jugé "important que ce travail puisse se faire dans le cadre le plus serein et le plus professionnel, que la majorité et les oppositions puissent s'exprimer".
Une volonté de ne pas bloquer la vie du reste du pays
Emmanuel Macron
"Il y a ensuite des manifestations et des mouvements de grève qui continueront de s'organiser dans un cadre qui est prévu par la Constitution", a poursuivi le président, qui ne s'est exprimé qu'à de rares reprises sur cette réforme phare de son second quinquennat, présentée début janvier par le gouvernement.
"Je sais pouvoir compter sur l'esprit de responsabilité de leurs organisateurs pour que la contestation et les désaccords puissent s'exprimer, mais dans le calme, le respect des biens et des personnes, et avec une volonté de ne pas bloquer la vie du reste du pays", a affirmé Emmanuel Macron.
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