Retraites : "On ne doit accepter ni les factieux, ni les factions", prévient Emmanuel Macron sur TF1

par T.G.
Publié le 22 mars 2023 à 13h26

Source : TF1 Info

Le président de la République a fustigé ce mercredi les débordements dans des manifestations contre la réforme des retraites.
"Il y a des violences, il faut les condamner", a estimé Emmanuel Macron.

"On ne peut accepter ni les factieux, ni les factions" : Emmanuel Macron a condamné, ce mercredi dans une interview au JT de 13H de TF1, les scènes de violences observées depuis lundi dans certaines villes contre la réforme des retraites. Le chef de l'État souhaite en revanche écouter "les colères" des "manifestations déclarées" et "y répondre".

"Nous sommes une grande nation et un vieux peuple qui se dote de responsables qui ont une légitimité politique. Il y a des légitimités qui existent, (...) les syndicats, je les respecte", a déclaré Emmanuel Macron, assurant que l'exécutif a "essayé de tenir compte" des manifestations qu'ils ont orchestrées. Cependant, "quand des groupes utilisent l'extrême violence pour agresser des élus de la République, (...) sans règles absolues, alors là, ça n'est plus la République", a-t-il ajouté. "On ne peut accepter ni les factieux, ni les factions", mais face aux manifestations déclarées, en revanche, "il faut écouter leur colère et y répondre".

"Il faut lever les blocages"

"Il y a différentes formes de contestation", a ajouté le président. "Qu'il y ait des manifestations organisées pour dire qu'on est contre, c'est légitime. Je salue l'ensemble des syndicats pour leur responsabilité. À côté de cela, il y a des violences, il faut les condamner. Il faut lever les blocages quand ils empêchent l'activité normale. J'ai demandé au gouvernement de négocier, puis de réquisitionner si nécessaire. On l'a vu avec le ramassage des ordures."

À quand un retour à l'ordre ? "L'ordre républicain, c'est celui que je souhaite. Il faut trouver un chemin et se remettre autour de la table." Et le président de mettre en garde : "On ne tolèrera aucun débordement, on fera en sorte qu'une vie normale reprenne. C'est à nous, l'exécutif, d'entendre la contestation."


T.G.

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