La bataille des retraites

Retraites : sur LCI, le sénateur LR Bruno Retailleau appelle à "bloquer les bloqueurs" le 7 mars

par Pierre Antoine VALADE
Publié le 5 mars 2023 à 14h05, mis à jour le 5 mars 2023 à 14h51
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Source : LCI MIDI

Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, était l'invité du Grand Jury sur LCI ce dimanche 5 mars.
Le sénateur de Vendée s'est notamment exprimé sur la réforme des retraites, actuellement débattu par la chambre haute.
Il a également appelé à "bloquer les bloqueurs qui veulent bloquer la France" lors des manifestations du 7 mars.

Les syndicats ont annoncé vouloir passer à la vitesse supérieure. Alors qu'une vaste journée de mobilisation est organisée mardi 7 mars contre la réforme des retraites, l'intersyndical veut mettre en place des grèves reconductibles dans les jours suivant pour "mettre la France à l'arrêt" et faire plier le gouvernement. Et tandis que la France se prépare à une semaine compliquée, Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, était l'invité du Grand Jury sur LCI ce dimanche 5 mars. Le sénateur vendéen a déclaré qu'il fallait "bloquer les bloqueurs qui veulent bloquer la France"

Ils ont un pouvoir de prise d'otage

Bruno Retailleau sur les syndicats

"L'idée, ce n'est pas d'être un briseur de grève, l'idée, c'est d'essayer d'équilibrer deux droits qui sont tous les deux constitutionnels, le droit de grève et la continuité des services publics : le droit d'aller et venir, le droit au travail, encore une fois pour les plus faibles", a-t-il analysé. "Et si vous faites des grèves, très régulièrement, notamment dans les transports publics, comment voulez vous encourager les gens à prendre les transports collectifs ? Donc je pense, à un moment donné, qu'il faut bloquer les bloqueurs qui veulent bloquer la France. Parce qu'ils ont un pouvoir de prise d'otage." 

"Je pense qu'il faut redire, que, quelles que soient les opinions qu'on peut avoir, le droit de grève est important. Le droit de manifester est important. Reconnaissons même que les organisations syndicales ont plutôt réussi leurs manifestations jusqu'à présent", a reconnu Bruno Retailleau qui a toutefois trouvé "absolument inacceptables" les propos de certains leaders syndicaux, comme ceux de Philippe Martinez (CGT) qui "veut mettre la France à genoux". 

Par ailleurs, "ce que j'ai entendu du secrétaire général de la CGT énergie, qui indiquait qu'ils étaient prêts à tout. C'est inadmissible", a fustigé le sénateur. Interrogé sur la possibilité de réquisitionner des personnels, l'élu de Vendée a donné son aval, appelant même à "sanctionner".  "Ce que fait la CGT aujourd'hui, c'est une sorte d'appropriation, une forme de privatisation des moyens de production de la communauté nationale, c'est inacceptable. Et la réquisition, bien sûr que je l'appelle." 

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Le président du groupe Les Républicains au Sénat a également renouvelé son soutien au président de la République et la nécessité de mener, à son terme, cette réforme : "Je dis à Emmanuel Macron de tenir. (...) J'ai toujours pensé que reculer, pour Emmanuel Macron, ce serait abdiquer. Sur le plan symbolique évidemment, mais qu'en réalité, s'il reculait, il ne pourrait plus réformer et c'en serait terminé de son quinquennat."


Pierre Antoine VALADE

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