Les huit principaux syndicats français se sont réunis mardi soir au siège de la CGT à Montreuil.Ils ont réaffirmé leur volonté de mettre "la France à l'arrêt" le 7 mars.L'intersyndicale espère une mobilisation "plus forte que le 31 janvier".
Les huit principaux syndicats français et cinq organisations de jeunesse ont réaffirmé mardi soir leur volonté de mettre "la France à l'arrêt" le 7 mars, promettant de faire de cette journée la plus importante depuis le début du mouvement de grèves et manifestations contre la réforme des retraites du gouvernement.
L'intersyndicale veut "faire du 7 mars la journée la plus forte" depuis le début du mouvement le 19 janvier, a déclaré Yvan Ricordeau, secrétaire national CFDT, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion au siège de la CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis). "Il y a consensus entre nous pour dire que l'objectif c'est de faire plus fort que le 31 janvier", a-t-il ajouté. Ce jour-là, les syndicats avaient recensé plus de 2,5 millions de manifestants dans toute la France, contre 1,27 million pour les autorités.
Le patronat va être attentif à ce que produit la grève : la paralysie, le ralentissement, voire l'arrêt de la production économique
Catherine Perret (CGT)
Interrogé sur d'éventuelles grèves reconductibles à partir du 7 mars, Yvan Ricordeau a renvoyé la responsabilité de cette décision aux fédérations des différents secteurs. Il appartient "aux secteurs professionnels de discuter de ce qu'ils font le 7 ou après le 7", a-t-il souligné.
"Le patronat va être attentif à ce que produit la grève : la paralysie, le ralentissement, voire l'arrêt de la production économique", a développé Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT. Les syndicats se sont mis d'accord pour produire un visuel commun qui "symbolise la France à l'arrêt" et sur un outil de communication qui permette de recenser les "milliers, dizaines de milliers d'initiatives".
Après les débats à l'Assemblée nationale, la réforme des retraites doit être examinée au Sénat. D'abord en commission le 28 février, puis dans l'hémicycle le 2 mars. Emmanuel Macron s'en est remis ce mardi matin au "bon sens" des Français, et a réitéré qu'il "faut travailler un peu plus longtemps", lors d'une visite du marché de Rungis, la première au contact direct des Français depuis le lancement de sa réforme très contestée au début de l'année.
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