La réforme des retraites officiellement promulguée par Emmanuel Macron

par I.N
Publié le 15 avril 2023 à 7h18, mis à jour le 15 avril 2023 à 13h04

Source : TF1 Info

Elle fait la une de l'actualité et suscite la colère d'une partie de la population depuis janvier.
La controversée réforme des retraites a été promulguée par Emmanuel Macron.
L'âge légal de départ à la retraite va officiellement, et progressivement, passer à 64 ans.

Les syndicats lui avaient "solennellement" demandé de "ne pas promulguer la loi" réformant les retraites. Ils n'ont pas été entendus. Le président de la République Emmanuel Macron a officiellement promulgué le texte controversé au Journal officiel, avec sa mesure phare de recul de l'âge de départ à 64 ans, après la validation de l'essentiel du texte par le Conseil constitutionnel, la veille.

Vers une entrée en vigueur en septembre

Le chef de l'État disposait de quinze jours depuis la décision des Sages pour apposer sa signature, lui donnant ainsi force de texte. "Le code de la sécurité sociale est ainsi modifié [...] Au premier alinéa, le mot : 'soixante-deux' est remplacé par le mot : 'soixante-quatre'", énonce le texte. Le report de l'âge légal se fera progressivement, "à raison de trois mois par génération". L'entrée en vigueur est programmée pour le mois de septembre.

Vendredi, le Conseil constitutionnel a validé l'essentiel de la réforme des retraites et bloqué une première demande de référendum d'initiative partagée (RIP) de la gauche, qui espérait entamer la collecte de 4,8 millions de signatures en vue d'une inédite consultation des Français. "Il n'y a ni vainqueur ni vaincu", avait assuré la Première ministre Élisabeth Borne, évoquant "la fin du cheminement institutionnel et démocratique" du texte adopté à l'Assemblée nationale après un 49.3

"Ce n'est pas fini", a promis en réponse l'intersyndicale, convaincue que ne pas promulguer la loi était le "seul moyen de calmer la colère", et qui a refusé une invitation lancée par Emmanuel Macron.

Malgré son feu vert sur l'essentiel du texte, le Conseil constitutionnel a aussi reconnu, vendredi, le "caractère inhabituel" de l'accumulation de procédures visant à restreindre les débats au Parlement.


I.N

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