Avec l'échec des motions de censure à l'Assemblée nationale, la réforme des retraites a passé ce lundi le cap du Parlement.En réponse, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, craint des débordements dans les rues."Le choix est de laisser la rue à la radicalité", déplore-t-il sur LCI.
"Emmanuel Macron ? Qu'il ne promulgue pas ce texte"
Toutefois, le secrétaire général de la CFDT refuse de prendre toute responsabilité dans d'éventuelles violences. "Depuis début janvier" et les manifestations intersyndicales, "il n'y en a pas", fait-il valoir. "Nous ne serons pas comptables de ce qui va se passer dans les jours prochains, de ce qui ne serait pas sous mot d'ordre syndical d'appel à manifester."
D'après Laurent Berger, la France vit actuellement sa "plus grande crise sociale depuis dix ans", et sa "plus grande crise politique de ces 30 dernières années", tout ça pour "dix milliards d'euros" d'économie, fustige-t-il. "Oui, les violences m'inquiètent", reconnaît-il. "La colère est là, des formes de radicalité peuvent s'exprimer." Si la réforme s'applique, "cela va provoquer un profond ressentiment et une colère dans le monde du travail".
Il appelle désormais Emmanuel Macron à entendre le message des manifestants. "Il faut que le président de la République parle pour dire que l'on repart de zéro et que l'on refasse une réforme des retraites, digne de ce nom", demande Laurent Berger. "J'attends de lui qu'il retire cette loi, qu'il ne la promulgue pas."
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