Réforme des retraites : "Nous aurons une majorité" à l'Assemblée nationale, affirme Olivier Dussopt

par Marius BOCQUET
Publié le 26 janvier 2023 à 22h20

Source : TF1 Info

Le ministre du Travail était l'invité de Ruth Elkrief sur LCI ce jeudi 26 janvier.
"Je pense que nous aurons une majorité" à l'Assemblée nationale, a-t-il déclaré.
Le gouvernement compte sur le vote des députés LR, "mais aussi d'autres groupes", selon Olivier Dussopt.

Olivier Dussopt se dit optimiste concernant le passage du projet de réforme des retraites à l'Assemblée nationale. "Je pense que nous aurons une majorité", a déclaré le ministre du Travail, invité de Ruth Elkrief sur LCI ce jeudi 26 janvier. "Nous allons convaincre" et "continuer à travailler", a-t-il ajouté, espérant le vote des députés LR mais "peut-être aussi d'autres groupes". Le texte doit être discuté en commission des Affaires sociales lundi. 

"Chaque député vote comme il l'entend, a sa conviction et fait son choix", a reconnu le ministre, tout en rappelant que "la principale demande qui avait été portée par les responsables parlementaires LR était que le minimum de pension ne soit pas que pour les nouveaux retraités, mais aussi pour les retraités actuels", a-t-il rappelé. "C'était aussi une demande des députés Renaissance. C'est pour ça que nous avons modifié notre projet pour que les retraités actuels soient aussi concernés par la revalorisation."

"Beaucoup de parlementaires savent qu'il faut une réforme"

Si le ministre pense obtenir une majorité à l'Assemblée nationale, c'est parce que "depuis le début du quinquennat, on nous dit que ça ne va pas être possible". Or, "j'ai porté une grande partie de la loi pouvoir d'achat au mois de juillet, passée sans 49.3", de même que "la réforme du marché du travail, de l'assurance chômage", a-t-il énuméré.

Olivier Dussopt a également cité la loi sur la sécurité intérieure portée par Gérald Darmanin et celle sur les énergies renouvelables par Agnès Pannier-Runacher, adoptées sans recours à l'article 49.3, bien que le contexte était "différent", a-t-il reconnu. "Je crois que beaucoup de parlementaires, mais aussi beaucoup de Français savent qu'il faut une réforme", a-t-il conclu.


Marius BOCQUET

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