Retraites : Christian Estrosi propose "des concessions sociales" pour ne pas "revenir sur ce qui a été voté"

La réforme des retraites doit-elle être retravaillée ? C'est ce qu'espèrent les syndicats, invités dans les prochains jours à Matignon par la Première ministre Élisabeth Borne. Mais ce n'est pas forcément l'avis des membres de la majorité. Invité de LCI ce jeudi, le maire de Nice et vice-président du parti Horizons, Christian Estrosi, estime que cette réunion ne doit pas servir à "revenir sur ce qui a été voté par les représentants du peuple", via le rejet des motions de censure à l'Assemblée nationale (voir vidéo en tête de cet article).

En revanche, "il y a sans doute des concessions sociales à faire", déclare l'ancien membre des Républicains. Parmi elles, pas question de revenir sur le report de l'âge légal à 64 ans, ligne rouge des syndicats, mais plutôt aborder des sujets "pas complètement traités" par le texte actuellement dans les mains du Conseil constitutionnel. Christian Estrosi évoque notamment "les seniors". "À 55 ans, ne pas retrouver de travail est un problème", admet-il.

Autres avancées possibles : "la condition des femmes qui élèvent un enfant", ou encore "la valeur travail". "Rien n'interdit qu'un dialogue soit ouvert sur les aspects sociaux pas forcément abordés", martèle le maire de Nice. "Il y avait le débat parlementaire, nous en sommes sortis. Le gouvernement invite de nouveau au débat sur tous les sujets. Il faut parler, parler, parler. Le dialogue est essentiel."