PHILIPPE II - Si la question du maintien d’Edouard Philippe à Matignon ne se pose pas, le Premier ministre aurait pu toutefois démissionner puis être renommé dans la foulée. Il n'en sera finalement rien. L'Elysée a annoncé que cette démission n'aura pas lieu.
Un nouveau gouvernement , oui. Mais une démission du Premier ministre , finalement, c'est non. Un temps annoncé comme probable, la démission (et la reconduction) d'Edouard Philippe à la tête du gouvernement n'aura finalement pas lieu. L'Elysée a annoncé dans la soirée mardi que le Premier ministre ne démissionnerait finalement pas. A quoi aurait servi une telle démission, purement protocolaire ? Eléments de réponse.
Une démission générale du gouvernement aurait eu pour but de donner une envergure plus politique au remaniement. Ainsi, il ne s’agissait plus seulement de nommer un remplaçant à Gérard Collomb au ministère de l’Intérieur, mais de nommer une nouvelle équipe gouvernementale et enclencher une nouvelle séquence du quinquennat après une rentrée particulièrement compliquée.
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Contrairement à un remaniement technique, comme ce fut le cas lors des récents départs de Nicolas Hulot et de Laura Flessel, le Premier ministre aurait ainsi pu solliciter un vote de confiance des députés après une déclaration de politique générale.
Confiance qu’il était en outre certain d’obtenir en raison de la large majorité dont dispose la République en Marche à l’Assemblée, sans compter le soutien de leurs alliés du Modem ni la bienveillance de certains élus du groupe UDI-Agir.