Le Premier ministre doit très bientôt passer le pouvoir à un (ou une) successeur dont le nom n'est pas encore connu.Dans un entretien au "Parisien", Jean Castex reste flou sur son avenir politique.Mais évoque notamment sa volonté de retourner dans les Pyrénées.
Sur les photos, il est en plein déménagement, en train de vider ses placards dans des boîtes en carton et un sac de courses en plastique. Alors qu'il 'apprête à passer les clefs de Matignon - sa lettre de démission "très simple, très classique" est déjà rédigée - Jean Castex est revenu, dans les pages du Parisien, sur ses quelque 680 jours comme Premier ministre.
"Il faut que je repeigne mes volets"
"Je note d'ailleurs que pendant mon passage à Matignon, le XV de France a fait des performances remarquables", lâche-t-il, en guise de bilan positif. Et sur les moments plus durs, il mentionne, dans l'ordre : "ces familles endeuillées par un attentat terroriste", "mon déplacement à Auschwitz", et bien sûr la pandémie de Covid-19 - "j'ai essayé de prendre les meilleures décisions possibles, sans jamais mentir", veut-il croire.
À son (ou sa) successeur qui doit encore être nommé par Emmanuel Macron, il prévient : "Je dirai à cette personne qu'elle a de la chance d'arriver ici (à Matignon, ndlr). C'est une maison qui tourne, avec un personnel remarquable et bienveillant. C'est comme une famille." Il ne se fait aucune illusion sur la fin de son séjour dans l'hôtel particulier des premiers ministres. "On est à la fin d'un cycle, personne n'est propriétaire de sa charge", dit-il.
D'ailleurs, Jean Castex laisse peu entrevoir de quoi sera fait son avenir politique. "J'aspire à faire un pas de côté par rapport à la vie politique nationale, à faire de la politique autrement", évoque-t-il sans plus de précision. Le Parisien précise qu'il n'a jamais pris sa carte d'adhérent à La République en Marche.
Même au terme de sa période "d'intendance", comme il a lui-même décrit son passage à Matignon, Jean Castex reste fidèle à l'image qu'il entretient d'homme simple, proche des Français - il aura assuré 351 déplacements au total, un record pour sa fonction. "Je vais retourner dans mes Pyrénées, il faut que je repeigne mes volets et ma rambarde qui ont pris un coup pendant deux ans", assure-t-il au journal francilien. Ou encore : "Ma vue a baissé en deux ans, je vais devoir changer de verres."
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