Présidentielle : incidents à Rennes et à Lyon après l'annonce des résultats

Enola Richet avec AFP
Publié le 11 avril 2022 à 6h30

Des échauffourées ont été provoquées par quelques centaines de personnes à Rennes et à Lyon, dimanche 10 avril.
Elles font suite à l'annonce des résultats du premier tour de l'élection présidentielle.
Voici le détail des évènements de la soirée.

Environ 500 personnes, essentiellement des jeunes, ont défilé dans les rues du centre-ville de Rennes, dimanche 10 avril, en scandant des slogans anticapitalistes et anti-fascistes, a constaté l'AFP. Des incidents ont par la suite éclaté dans la ville bretonne, ainsi que dans la ville de Lyon, suite à l'annonce du résultat du premier tour de la présidentielle, causant des dégradations.

"La jeunesse emmerde le fascisme national, Le Pen dynastie fasciste", "Brûle la droite", "guerre sociale" ou encore "Pinault exécution", en allusion à l'homme d'affaires breton, pouvait-on lire sur des tags inscrits sur des façades de Rennes. Alors que des vitrines d'agences bancaires ont été abimées, un feu a été allumé sur une place du centre-ville avec du matériel de chantier, nécessitant l'intervention des pompiers. Des policiers sont intervenus tard dans la soirée pour disperser la manifestation.

La maire socialiste de Rennes, Nathalie Appéré, a réagi à ces violences sur son compte Twitter. "Je condamne fermement les dégradations commises ce soir dans le centre-ville de Rennes. La démocratie, ce n’est pas et ce ne sera jamais la violence ni le vandalisme".

À Lyon, le bureau de vote de la mairie visé par des violences

À Lyon, une centaine de personnes ont également manifesté leur mécontentement après l'annonce des résultats, dans le quartier de la Croix-Rousse. Ils ont fait usage de mortiers de feux d'artifice avant d'être dispersés en fin de soirée par la police.

Selon le témoignage de la maire du 1er arrondissement, Yasmine Bouagga (EELV) sur l'antenne de France 3 Rhône-Alpes, "un groupe de manifestants a cassé un abribus et lancé des projectiles sur les fenêtres" de la mairie, puis a "pénétré dans une des salles adjacentes à une des salles où le dépouillement se faisait". "Les assesseurs les ont fait sortir et ont bloqué les portes pour permettre de finir le bon déroulement de comptage des bulletins", a ajouté l'élue. 


Enola Richet avec AFP

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