La bataille des retraites

Réforme des retraites : Emmanuel Macron se dit "à disposition de l'intersyndicale"

par J.F
Publié le 24 mars 2023 à 15h59
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Source : TF1 Info

Depuis Bruxelles, le président de la République a indiqué ce vendredi qu'il se tiendrait "à disposition de l'intersyndicale" une fois que le Conseil constitutionnel aura rendu sa décision sur la réforme des retraites.
Emmanuel Macron a également remercié le leader de la CDFT Laurent Berger qui a appelé "au respect des biens et des personnes, à la non-violence" dans les manifestations.

Est-ce un début d'inflexion, d'adoucissement ? Ce vendredi depuis Bruxelles, au lendemain de manifestations émaillées de violences contre la réforme des retraites et après une interview sans concession sur TF1 et France 2 mercredi, le président de la République a semblé faire un pas vers les syndicats, le leader de la CFDT Laurent Berger en particulier. Emmanuel Macron a dit qu'il se tenait "à disposition de l'intersyndicale" une fois que le Conseil constitutionnel aura rendu sa décision sur la réforme des retraites.

"J'ai indiqué notre disponibilité à avancer sur des sujets comme l'usure professionnelle, les fins de carrière, les reconversions, l'évolution des carrières, les conditions de travail, les rémunérations dans certaines branches", a détaillé le chef de l'État lors d'une conférence de presse à Bruxelles, en référence à son interview au JT de 13 heures il y a deux jours. "Et donc je suis à la disposition de l'intersyndicale si elle souhaite venir me rencontrer pour avancer sur tous ces sujets. Pour le reste et la réforme des retraites, elle est devant le Conseil constitutionnel et il est évident que nous attendrons la décision du Conseil constitutionnel", a-t-il déclaré, s'engageant personnellement à recevoir les leaders syndicaux.

La "volonté d'apaisement" de Laurent Berger saluée

Emmanuel Macron a également remercié plus particulièrement le leader de la CFDT Laurent Berger "de son esprit de responsabilité et sa volonté d'apaisement". Jeudi, ce dernier avait appelé "au respect des biens et des personnes, à la non-violence".  

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Les autres syndicats sont eux toujours marqués par les propos tenus par le président mercredi. Il avait regretté "qu'aucune force syndicale n'ait proposé un compromis" et avait fustigé les "factieux", les "violences", et semblé minimiser les "contestations", affirmant que "ces contestations (...) à chaque réforme des retraites, nous les avons et parfois en nombre bien supérieur". Le numéro un de la CGT Philippe Martinez a par exemle estimé que le chef de l'État avait "jeté un bidon d'essence sur le feu".


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