REMANIEMENT MINISTÉRIEL - Attendue pour le mardi 9 octobre, l'annonce du nouveau gouvernement a finalement été dévoilée mardi 16 octobre. Christophe Castaner a remplacé Gérard Collomb au ministère de l'Intérieur, tandis que Marc Fesneau, Didier Guillaume et Frank Riester ont fait leur entrée. Jacqueline Gourault a été promue, Françoise Nyssen s'en est allée.
Ce live est à présent terminé.
HAMON
#Macron20h @EmmanuelMacron s'est laissé aller hier à un méa culpa : son "parler vrai" qui "peut choquer certains". Traduisons le : je dit la VÉRITÉ mais les Français n'y sont pas prêts. Même quand il feint de concéder un défaut, il met des gifles aux Français. Rien ne change. — Benoît Hamon (@benoithamon) 17 octobre 2018
MARINE LE PEN
"Les lobbies sont désormais rentrés au gouvernement". Une référence à l'arrivée dans l'ancienne directrice de la communication du groupe Danone, Emmanuelle Wargon.
MARINE LE PEN
La taxe sur le diesel est "une atteinte à la liberté de circuler", selon la députée, selon qui "l'hyperfiscalité" a atteint un seuil "insupportable".
MARINE LE PEN
Emmanuel Macron n'a esquissé aucun mea culpa hier soir, selon Marine Le Pen, invitée de LCI ce mercredi : "C'est un gag, on dirait un conseil bidon qu'on donne pour les entretiens d'embauche, évoquer ses qualités pour justifier un défaut".
Fin du direct sur le remaniement ministériel :
GOUVERNEMENT PHILIPPE III
Après deux semaines de tergiversations, le remaniement a eu lieu ce matin.
Retrouvez ici la liste complète des ministres du nouveau gouvernement.
ALLOCUTION TÉLÉVISÉE
Sur les coups de 20h, Emmanuel Macron s’est exprimé lors d’une allocution d’une douzaine de minutes. Il a expliqué que, malgré le remaniement, il n’y aura "ni tournant, ni changement de cap".
Retrouvez ici l’allocution intégrale du président de la République.
RÉACTIONS
Eric Coquerel, député de la France Insoumise, a estimé sur LCI que le président était un "général de Gaulle au petit pied", rappelant que selon lui Emmanuel Macron fait une politique favorable aux plus plus riches.
RÉACTIONS
Marine Le Pen, présidente du Rassemblent National, décrit une allocution "totalement creuse".
Allocution du Président de la République totalement creuse et étrangement crépusculaire... MLP #Macron20h — Marine Le Pen (@MLP_officiel) 16 octobre 2018
RÉACTIONS
Selon Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste, le président a présenté "des grands principes sans aucun contenu opérationnel".
« Ni tournant ni changement de cap », un pseudo mea culpa, des grands principes sans aucun contenu opérationnel... un clivage artificiel pour les Europeennes... Un replâtrage ministériel. C’est « à bout de souffle » sans la nouvelle vague ! — Olivier Faure (@faureolivier) 16 octobre 2018
RÉACTIONS
Florian Philippot, président du mouvement Les Patriotes, ne voit "aucun intérêt" dans l'allocution d'Emmanuel Macron.
#Macron20h : Aucun intérêt, Macron embourbé dans une politique de l’échec et ne veut surtout pas en changer. Dissolution vite ! — Florian Philippot (@f_philippot) 16 octobre 2018
RÉACTIONS
Alexis Corbière, porte-parole de la France Insoumise, décrit Emmanuel Macron comme un "monarque présidentiel satisfait, qui ne veut rien changer dans ses choix économiques et politiques".
12 mn d'autocélébration du Président et pas un mot sur le sens du remaniement. Un monarque présidentiel satisfait, qui ne veut rien changer dans ses choix économiques et politiques... c'est donc lui que les français doivent remanier au plus vite. #macron20h — Alexis Corbière (@alexiscorbiere) 16 octobre 2018
REVIVEZ
Retrouvez l'intégralité de l'allocution télévisée d'Emmanuel Macron.
RÉACTIONS
Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement et député La République En Marche, salue "l’écoute" et "le dialogue" du président et son "refus de la résignation".
L’écoute, le dialogue, mais le refus de la résignation. Nous devons reprendre la maîtrise de notre destin. Nous avons besoin de toutes les énergies de la nation et de toutes les bonnes volontés. @EmmanuelMacron #Macron20h — Benjamin Griveaux (@BGriveaux) 16 octobre 2018
RÉACTIONS
Jean-Luc Mélenchon, président du groupe France Insoumise, estime que le président "bavarde" et qu'il passe sous silence la composition du nouveau gouvernement .
#Macron bavarde sur un mode paroissial et parle de tout sauf du nouveau gouvernement qu'il a mis 15 jours à constituer. La fin s'avance. #Macron20h — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 16 octobre 2018
RÉACTIONS
Nicolas Dupont-Aignant, Président du parti Debout la France, décrit une allocution télévisée "complètement surréaliste".
#Macron sur France 2 : intervention complètement surréaliste ! Un discours pompeux totalement coupé des réalités que vivent les Français. À quand le prochain #remaniement !? — N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 16 octobre 2018
RÉACTIONS
Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste Français (PCF) estime que l'allocution du président était "du même acabit" que son remaniement.
Après un remaniement qui ne change rien, une allocution présidentielle du meme acabit. #Macron veut continuer sans rien changer. Pas nous. C'est contre sa politique qu'il ne faut pas se résigner. — Pierre Laurent (@plaurent_pcf) 16 octobre 2018
RÉACTIONS
Eric Ciotti, député Les Républicains (LR) réagit à l'allocution télévisée du président en parlant de "l’aveuglement" d'Emmanuel Macron.
« J’entends les critiques »... mais je ne change rien. L’aveuglement de #Macron sur l’échec de sa politique et la colère des Français, c’est quand même lui qui en parle le mieux #Macron20h — Eric Ciotti (@ECiotti) 16 octobre 2018
REMANIEMENT
Emmanuel Macron conclut sa déclaration solennelle en expliquant croire au"ressaisissement" de la nation, et à la capacité "à porter la voix française en Europe".
"J'ai confiance en vous, en nous, en notre patrie."
AUDE
Emmanuel Macron, qui a expliqué vouloir s'adresser "directement" au Français, a commencé son allocution en adressant "l'émotion" et la "solidarité" de la nation aux victimes des inondations de l'Aude.
Il a également tenu à saluer les forces de l'ordre.
REMANIEMENT
Emmanuel Macron demande au nouveau gouvernement de "poursuivre les transformations dont notre pays a besoin et de le faire avec un objectif simple : que nous reprenions pleinement la maîtrise de notre destin."
REMANIEMENT
Emmanuel Macron dit ressentir l'impatience des Français vis-à-vis de sa politique. Mais il se justifie : "le temps que nous prenons est celui de nos institutions".
"Votre quotidien va s'améliorer car le gouvernement est sur la bonne voie, et surtout, il s'est attaqué à la racine du problème".
REMANIEMENT
Le Président a exprimé sa volonté de suivre le "cap politique" annoncé depuis le début de son mandat. "Je n'ai pour ma part qu'une boussole : c'est la confiance que vous m'avez donné en mai 2017."
Emmanuel Macron assure ainsi qu'il n'y a "ni tournant ni changement de cap" politique.
REMANIEMENT
Emmanuel Macron explique qu'il a voulu redonner du "sens profond" à son action. Il a reconnu que "ces derniers mois ont pu rendre moins perceptible ce sens." Il reconnait également "entendre les critiques de certains".
PREMIER AFFRONT
Le groupe Les Républicains (LR) du Sénat a quitté l'hémicycle après les propos de Christope Castaner sur la mort d'un jeune de 13 ans aux Lilas. Une première séance compliquée pour le nouveau ministre de l'Intérieur.
#QAG Le groupe LR du Sénat quitte l'hémicycle après les propos de Castaner faisant suite à une question de @philippedallier concernant la mort d'un adolescent aux Lilas : "En faire un sujet de petite politique politicienne ne semble pas bienvenu." pic.twitter.com/l4RcJP4EdJ — Public Sénat (@publicsenat) 16 octobre 2018
EMMANUEL MACRON
Selon l'Elysée, le Président de la République s'exprimera ce soir à 20h à la télévision dans une courte allocution.
SATISFAITS
L'Union sociale pour l'habitat se félicite de l’élargissement du ministère de la Cohésion des territoires, notamment par la réapparition d’un ministère de la Ville et du Logement, dont Julien Denormandie aura la charge. Les acteurs du logement avaient vivement dénoncé la suppression de ce poste en 2017.
[CP] L'Union sociale pour l'habitat se réjouit de la recréation d'un ministère de la Ville et du Logement | L'Union sociale pour l'habitat https://t.co/Hb66qyXVLM — UnionHlm (@UnionHlm) 16 octobre 2018
MINISTRE DE L'INTÉRIEUR
Pour son premier déplacement officiel en tant que ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner s’est rendu aux Lilas, où un enfant de 13 ans est mort lors d’une rixe entre deux bandes. Le nouveau ministre a expliqué vouloir "maintenir l’objectif fixé par le gouvernent".
"MAUVAIS FEUILLETON"
Lors des questions au gouvernement, la députée LR Virgine Duby-Muller a interpellé le Premier ministre à propos du remaniement. Un "mauvais feuilleton" qu’elle juge être "une sorte de House of Cards version bas de gamme".
Ce à quoi Edouard Philippe a répondu que le nouveau gouvernement suivra le "cap tracé par le Président de la République" lors des élections présidentielles et législatives.
"CHOQUÉ"
Ian Brossat, adjoint (PCF) à la maire de Paris, étrille la nouvelle équipe gouvernementale
On résume : ➡️ À l'Intérieur, le porte-flingue de #Macron ➡️ À l'écologie, la lobbyiste de Danone ➡️ À l'économie, la droite qui continue de tenir les cordons de la bourse #remaniement via @franceinfo pic.twitter.com/BUrgbDjyU9 — Ian Brossat (@IanBrossat) 16 octobre 2018
Apprenez-en un peu plus sur Didier Guillaume, nouveau ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, félicité par la FNSEA.
RÉCAP'
Ils sont désormais 34, voici les noms de ceux qui composent le gouvernement "Philippe III"
RÉACTIONS
"Tout ça pour ça", a commenté Christian Jacob des Républicains.
Christian Jacob #LR sur le remaniement : "Tout ça pour ça ! Une baudruche qui se dégonfle. Christophe Castaner va surtout faire du redécoupage électoral politicien. 15 jours d'attente pour flatter #EmmanuelMacron ...." #directAN pic.twitter.com/9XbwhluvcU — Frédéric Delpech (@fredericdelpech) October 16, 2018
RÉACTION DE MANUEL VALLS
Félicitations à @CCastaner pour sa nomination au ministère de l’ Intérieur. Il aura l’ honneur de diriger un grand ministère, celui de la sécurité des français, et des femmes et des hommes remarquables. Il sera épaulé par un grand professionnel de la sécurité, Laurent Nuñez. — Manuel Valls (@manuelvalls) October 16, 2018
CHAISE VIDE
Nommé à l'Intérieur, Christophe Castaner annonce qu'il va quitter la tête de LREM.
FESNEAU
Christelle Dubos récompensée notamment pour son travail comme co-rapporteure de la loi ELAN. Une députée qui vient de l'action sociale #remaniement — Renaud Pila (@renaudpila) October 16, 2018
FICHE-PORTRAIT
Gabriel Attal est le plus jeune membre du gouvernement sous la Vème République.
AGRICULTURE
La FNSEA "félicite" la nomination de Didier Guillaume au ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation.
#CP : Nous félicitons Didier Guillaume pour sa nomination au poste de ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation. Élu rural et familier du monde agricole, nous l'appelons à inscrire sa mission sous le signe de l’action et du pragmatisme. https://t.co/krgRV57HhK @dguillaume26 pic.twitter.com/h1ouY0Cw2g — La FNSEA (@FNSEA) October 16, 2018
PASSATION
La passation de pouvoirs entre Stéphane Travert et Didier Guillaume va avoir lieu ce mardi à midi, au ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation.
VIDÉO
La réaction d'Edouard Philippe lors de la passation de pouvoir à Beauvau.
🗨 "C'était la volonté du Président de consolider le pacte majoritaire. C'est un signe de confiance." 🔊 @MFesneau , ex-président du @GroupeMoDem à #DirectAN , nommé ministre auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement, à @audrey_crespo sur #La26 . pic.twitter.com/rZtL3p2j5R — LCI (@LCI) October 16, 2018
LGBT
Des militants LGBT saluent l'arrivée de Franck Riester à la Culture. Ils voient en lui, homosexuel revendiqué, "un allié pour les droits des personnes LGBT".
Bienvenue à @FranckRiester , nommé ministre de la Culture, un allié pour les droits des personnes LGBT. En 2013, il était l'un des deux députés UMP à voter le #MariagePourTous . En 2011, @SOShomophobie avait remis à lui et à @OlivierDussopt le prix Tolerentia pour leur engagement. — Yohann Roszéwitch (@YRoszewitch) October 16, 2018
FICHE-PORTRAIT
On le connaît déjà, mais pas sous la même casquette...
Mounir Mahjoubi indique qu'il reste dédié au Numérique, même si la précision ne figure plus dans l'intitulé de son poste.
Heureux de continuer mon engagement au sein du Gouvernement pour une France championne du numérique au service des humains. Merci à @EmmanuelMacron et @EPhilippePM de leur confiance. Depuis Bercy, j’aurai tous les moyens d’agir à la transformation de l’économie et de l’Etat. — Mounir Mahjoubi (@mounir) October 16, 2018
FICHE-PORTRAIT
Jacqueline Gourault était jusqu'à présent ministre auprès du ministre de l'Intérieur.
PASSATION
Place Beauvau se déroule actuellement la passation de pouvoir entre Edouard Philippe, Premier ministre qui a assuré l'intérim après la démission de Gérard Collomb, et Christophe Castaner, nouveau ministre de l'Intérieur.
Edouard Philippe s'adresse à Christophe Castaner et Laurent Nunez : "La sécurité est une priorité de l'action gouvernementale. Cette priorité s'explique et s'incarne dans des choix portés par le gouvernement : d'augmenter les budgets dévolus à l'Intérieur, d'augmenter les effectifs de la police, de la gendarmerie et de la DGSI. (...) Je suis certain que vous êtes parfaitement armés pour faire face à cette mission."
Christophe Castaner lui répond : "Je vous remercie de m'avoir nommé à cette fonction particulièrement importante. Au moment d'accepter, on s'interroge sur sa capacité à assurer cette mission. On se rassure en voyant les femmes et hommes engagés dans cette administration. Qui sont mobilisés pour garantir le droit à la sécurité. (...) Je pense à la lutte contre le terrorisme, au travail du quotidien pour préserver la sécurité de chacune et de chacun. Je pense à la police du quotidien : vous avez fait des choix significatifs et nous continuerons sur ce chemin-là."
INTERVIEW
Marc Fesneau, nouveau ministre des relations avec le Parlement, a livré à LCI ses premières impressions.
En direct
PASSATION
La passation place Beauvau entre Edouard Philippe et Christophe Castaner est sur le point de débuter.
RÉACTION
Ian Brossat est adjoint PCF à la mairie de Paris.
Principal problème des Français : le pouvoir d'achat. Le #remaniement ne règle rien. C'est la droite avec Le Maire et Darmanin qui continuera à tenir les cordons de la bourse. Toujours au profit des mêmes et au détriment de la grande majorité des Français... — Ian Brossat (@IanBrossat) October 16, 2018
FICHE-PORTRAIT
Laurent Nunez était jusque-là patron de la DGSI.
DÉPLACEMENT SYMBOLIQUE
Premier déplacement de Castaner et Nunez au commissariat des Lilas (93), ville où un adolescent de 12 ans est décédé après avoir été frappé à coups de batte de fer ce week-end. ( @LCI ) #remaniement #interieur — William Molinié (@WilliamMolinie) October 16, 2018
RÉACTION
L'ancienne ministre des Droits des femmes Laurence Rossignol s'exprime :
J’observe que le secrétariat d’état Egalité FH : 1) n’est toujours pas un ministère 2) qu’il est élargi aux discriminations. Les droits des femmes sont désormais dilués dans le vaste sujet des discriminations. Une très mauvaise nouvelle et un recul #GrandeCauseToujours — Laurence Rossignol (@laurossignol) October 16, 2018
FICHE-PORTRAIT
Ancien socialiste, Didier Guillaume arrive au poste de ministre de l'Agriculture et de l'alimentation.
FICHE-PORTRAIT
Ancienne de Danone, Emmanuelle Wargon devient secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique François de Rugy.
REACTION
Gilles Le Gendre, président du groupe LREM à l'Assemblée nationale, estime que le nouveau gouvernement est "rassemblé, compétent et cohérent".
PASSATION
La passation entre Jacques Mezard et Jacqueline Gourault, au ministère de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, devrait avoir lieu vers 13 heures.
PASSATION
La passation entre Christophe Castaner et Marc Fesneau, au poste de ministre chargé des relations avec le Parlement, a lieu en ce moment.
""Je peux dire la tristesse en fermant cette porte ici. Mais je ressens le plaisir de vous savoir ici. Je sais votre engagement" dit Castaner à Fesneau. "Cette maison est précieuse, elle est essentielle dans le fonctionnement de nos administrations."
Heureux de travailler avec @mounir au sein de Bercy pour continuer à transformer l’action de l’État ! — Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 16, 2018
RÉACTION
Pour Alexis Corbières, député France Insoumise, la nomination de Christophe Castaner "pose un problème".
PARITÉ
La composition du nouveau gouvernement comprend onze hommes ministres pour dix femmes. Et six hommes secrétaires d'Etat pour sept femmes.
Au sens des ministres de plein exercice, la parité est là : huit femmes, huit hommes.
ET LE NUMÉRIQUE, DANS TOUT ÇA ?
Mounir Mahjoubi, autrefois secrétaire d'Etat chargé du Numérique, est désormais nommé secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'économie et du ministre de l'action et des comptes publics.
PRÉCISION
Marlène Schiappa se voit confortée dans ses fonctions par le président de la République. Elle conserve son secrétariat d'Etat à l'égalité entre les femmes et les hommes, auprès du Premier ministre. S'ajoute à ses fonctions la lutte contre toutes les discriminations.
RECORD
A 29 ans, Gabriel Attal est non seulement le benjamin du gouvernement mais aussi le plus jeune membre de la Ve République. Il devient secrétaire d'Etat auprès de Jean-Michel Blanquer, à l'Education nationale.
REACTION
Bienvenue à tous les ministres et secrétaires d'Etat entrants dans l'équipe, avec un clin d'oeil amical particulier à la formidable Agnès Pannier-Runacher que j'ai hâte de retrouver et au nouveau benjamin du gouvernement @GabrielAttal ! https://t.co/sKTCqKB63P — 🇫🇷 MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) October 16, 2018
En direct
CEUX QUI PARTENT
Le président de la République a mis fin aux fonctions de :
- Jacques MEZARD n'est plus ministre de la Cohésion des territoires
- Françoise NYSSEN n'est plus ministre de la Culture
- Stéphane TRAVERT n'est plus ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation
- Delphine GENY-STEPHANN n'est plus secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances
En direct
NOUVEAU GOUVERNEMENT
Voici la composition du nouveau gouvernement Philippe III :
Christophe CASTANER : ministre de l'Intérieur
Jacqueline GOURAULT : ministre de la Cohésion des Territoires et des relations avec les collectivités territoriales
Franck RIESTER : ministre de la Culture
Didier GUILLAUME : ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation
Marc FESNEAU : ministre auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement
Sébastien LECORNU : ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé des collectivités territoriales
Laurent NUNEZ : secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur
Emmanuelle WARGON : secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire
Christelle DUBOS : secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé
Agnès PANIIER-RUNACHER : secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances
Gabriel ATTAL : secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale et de la jeunesse
LES ENJEUX
Ce remaniement intervient treize jours après l'annonce de la démission de Gérard Collomb - alors ministre de l'Intérieur - et un mois après le départ de Nicolas Hulot. Il a été repoussé au moins trois fois et soulève deux questions principales :
- Sera-t-il limité ou de grande ampleur ?
- Renforcera-t-il l'influence de droite d'Edouard Philippe au sein du gouvernement ?
REMANIEMENT IMMINENT
Selon les informations de nos confrères d'Europe 1, confirmées par LCI, le remaniement va intervenir par communiqué ce mardi matin entre 9h et 9h30.
RUMEURS
Evidemment, en attendant l'heure fatidique, les rumeurs continuent d'aller bon train : il semble que les jours de Françoise Nyssen, qui figure régulièrement parmi les donnés sortants du gouvernement, soient comptés. Plusieurs noms reviennent pour la remplacer : l'UDI-Agir Frank Riester, le député LREM Gabriel Attal...
PATIENCE, PATIENCE
Nouveau report ! Ce n'est plus un #remaniement ministériel, c'est un écroulement : celui de l'autorité du President. — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 15 octobre 2018
PAS DE REMANIEMENT CE LUNDI
L'Elysée a indiqué à l'AFP que le remaniement n'aurait pas lieu ce lundi. Le chef de l'Etat souhaite donner la priorité au secours des victimes des inondations dans l'Aude, qui ont fait au moins 13 morts. Emmanuel Macron a souhaité que le gouvernement soit disponible auprès des sinistrés et se rendra sur place "dès que possible".
DOMINIQUE BUSSEREAU N'EN SERA PAS
Le président du Conseil départemental de la Charente-Maritime Dominique Bussereau a expliqué à Sud-Ouest qu'il ne ferait pas partie du prochain gouvernement. L'ancien ministre de l'Agriculture de Jacques Chirac et l'ancien secrétaire d'Etat aux Transports de Nicolas Sarkozy avait pourtant bien été approché, apprend-on à la lecture de l'article. Son nom était évoqué pour prendre la tête d'un ministère dédié aux collectivités locales. Il n'est pas précisé dans l'article si Dominique Bussereau a pris seul la décision de ne pas intégrer le prochain gouvernement, ou si pour une question d'équilibre politique Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont finalement préféré ne pas faire appel à lui.
PHILIPPE DANS L'AUDE
Le Premier ministre et ministre de l'Intérieur par intérim Edouard Philippe se rendra dans l'Aude ce lundi après-midi, où les inondations ont fait au moins sept morts. "Je me rendrai sur place dès que les conditions opérationnelles le permettront - je ne veux pas gêner l'organisation des secours - mais je me rendrai sur place sur cet après-midi pour apporter tout le soutien du gouvernement et de l'Etat à ceux qui sont victimes de ces inondations (...), à ceux aussi qui apportent leur secours avec un professionnalisme et une compétence qui leur fait honneur" a déclaré Edouard Philippe lors d'un déplacement à Nantes.
Ce déplacement pourrait donc retarder un peu plus le remaniement.
UN NOUVEAU RETARD ?
Même si aucune parole officielle ne va pour l'instant dans ce sens, il est à attendre que les inondations dans l'Aude retardent à leur tour l'annonce de ce nouveau gouvernement. D'autant que le poste au coeur des interrogations, celui de ministre de l'Intérieur, est chargé du suivi de ce type d'événements.
POURQUOI ÇA TRAÎNE
APRÈS COLLOMB
Pour succéder à la figure historique de la Macronie, le coeur de l'exécutif balance. Une autre figure historique, Christophe Castaner, qui a les faveurs d'Emmanuel Macron ? Ou plutôt Gérald Darmanin, issu de la droite sarkozyste et qui se pose en favori d'Edouard Philippe ?
SOUTIEN
François Bayrou : "Il y avait un déchaînement d'hypothèses, de commentaires, de prises de position saugrenues. Le président de la République a voulu prendre le recul nécessaire pour que les choses se remettent dans l'ordre"
BAYROU
"Je n'ai aucune envie de redevenir ministre. Ce que je fais aujourd'hui [à la mairie de Pau] est aussi important"
BAYROU
"La rupture introduite par Emmanuel Macron a raréfié les personnalités ayant une expérience et multiplié les nouvelles pousses. C’est une jouvence."
"Alain Juppé est à Bordeaux, il n’a aucune envie d’entrer au gouvernement"
BAYROU
"J’ai la chance de parler avec le président de la République presque tous les jours. Je n’en parle jamais, car je ne livre jamais le contenu des conversations que l’on a."
"Je n’ai jamais eu de conversation politique avec Brigitte Macron depuis le jour où nous avons choisi cette alliance"
BAYROU
François Bayrou est l'invité du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro. Pour le président du Modem, allié d'Emmanuel Macron, "le président de la République a voulu prendre du temps pour remettre de l’ordre dans les esprits" en retardant le remaniement, loin de "l'agitation"
MELENCHON
Invité du Grand Rendez-vous Europe 1-CNews, Jean-Luc Mélenchon estime que le remaniement "ne pourra pas être mieux qu'un replâtrage". "Du numéro 5 au numéro 1 [du gouvernement], tout le monde est parti. Le Premier ministre a engagé un bras-de-fer avec le président de la République, c’est un signe d’affaiblissement".
Le patron des Insoumis mise sur les élections européennes pour faire un "référendum" contre le gouvernement. "Dans moins d’un an, toute la situation pourrait basculer et on va passer aux choses sérieuses".
"Au prochain rendez-vous électoral, utilisez votre bulletin de vote, faites-en un référendum anti-Macron"
CONFIDENCES
Selon un parlementaire LaREM, "ce remaniement qui tarde ce n'est pas un bon signal" envoyé aux Français. Toujours selon ce député, Gérald Darmanin et Christophe Castaner sont en compétition pour le ministère de l'Intérieur, le premier étant poussé par le Premier ministre Edouard Philippe. Ce marcheur doute aussi que Jacqueline Gourault quitte le gouvernement, victime collatérale du départ de Gérard Collomb.
Ce parlementaire LaREM confie également que la ministre de la Culture Françoise Nyssen, donnée partante, n'aurait pas été avertie de son départ il y a trois jours. En revanche, le départ de Stéphane Travert serait acté. Il pourrait prendre la tête du mouvement présidentiel, dont la place serait laissée vacante par Christophe Castaner.
Impliqué dans la bataille pour les municipales, Mounir Mahjoubi pourrait sortir du gouvernement, sur la volonté d'Edouard Philippe. Logiquement, le même sort devrait être réservé à Benjamin Griveaux.
Enfin, ce député ne croit pas à l'entrée du socialiste Didier Guillaume au gouvernement. "Il faut pousser les macronistes de la première heure. Guillaume ça n'incarnerait rien."
MACRON PREND SON TEMPS
Dans un entretien accordé à France 24 et RFI, le président de la République a expliqué qu'il avait fait le choix de prendre son temps pour nommer un nouveau gouvernement.
"Je fais les choses dans le bon ordre et il faut les faire dans le calme. Et nos concitoyens, je l’espère, ne cèdent pas à toutes les pressions. Moi je fais les choses dans le calme parce que je le fais d’abord dans le respect des personnes ; et j’essaye de faire les choses de manière professionnelle. Dans n’importe quelle organisation de la vie humaine, qu’il s’agisse d’une entreprise, d’une association, d’un emploi familial ou que sais-je, quand on veut agir avec les gens on prend le temps de les connaître, de s’assurer qu’on pense la même chose, de bien vérifier tous les éléments. On prend du temps, c’est légitime ! Et alors quand il s’agirait d’un gouvernement, il faudrait que ça se fasse du jour au lendemain, parce qu’on s’est habitué au fait que les uns et les autres étaient interchangeables. Mais non, c’est important, ce sont des engagements, et donc il faut faire les choses avec calme, méthode, au bon rythme. Il n’y a aucune rupture, le gouvernement est au travail, aucun poste n’est vacant et donc les choses avancent et me permettaient ainsi d’être présent à ce sommet de la Francophonie à Erevan."
IL FAUDRA ENCORE ATTENDRE
Selon l'Elysée, le remaniement n'aura pas lieu ce vendredi.
VIDÉO - PASSE D'ARMES AU SÉNAT
Le Premier ministre n'en finit plus d'être pris à partie par les parlementaires à propos du remaniement. Dernier exemple en date : ce mercredi lors des QAG au Sénat. Le Républicain Jean-Marc Royer, a apostrophé ainsi le ministre : "Depuis dix jours les Français sont dans une attente insoutenable. Le remaniement gouvernemental apparaît plus compliqué que prévu. (…) Nos citoyens sont impatients de découvrir la nouvelle composition du gouvernement, il en va de leur quotidien et de leur futur. Que cachent tous ces atermoiements ?"
Ce à quoi Edouard Philippe a répondu : "Je ne suis pas sûr, monsieur le sénateur, comme vous l’avez indiqué, que les Français se passionnent pour les petites choses dans la politique. Je suis certain qu’ils se passionnent, au contraire, pour le fond, pour la façon dont nous envisageons l’avenir de la France. (...) Les Français ne sont intéressés ni par les vocations des rumeurs, ni par le commentaire des rumeurs."
REMANIEMENT
Selon nos confrères de FranceInfo, deux députés socialistes ont refusé d'entrer au gouvernement dans le cadre du prochain remaniement ministériel. Ils auraient été contactés mercredi matin par l'Elysée et auraient "immédiatement refusé" la place qu'on leur proposait au gouvernement.
REMANIEMENT
Soulignant qu'Emmanuel Macron revendique de "prendre le temps" l'entourage du président a expliqué que le retour à Lyon de Gérard Collomb avait créé "une opportunité pour retailler l'équipe". Il y aura donc "des entrants, des sortants et certains changeront de job à l'intérieur du gouvernement" avec aussi de possibles "changements de périmètre" et "redécoupages de portefeuilles".
QAG
Interrogé par un député LR sur la lenteur du remaniement lors des Questions au gouvernement ce mercredi, Édouard Philippe a démenti les rumeurs de frictions entre lui et Emmanuel Macron. "Personne ne mettra le début du commencement de la moitié d'une feuille de papier à cigarette entre le Président de la République et le Premier ministre", a-t-il lancé.
REMANIEMENT
Emmanuel Macron "assume totalement de prendre le temps de faire ce remaniement", vient de rapporter Benjamin Griveaux lors du compte-rendu du Conseil des ministres.
REMANIEMENT
"Les ministres ne sont pas des objets sur une étagère (...) ce sont des personnes avec qui il faut discuter", a affirmé Emmanuel Macron en Conseil des ministres.
REMANIEMENT
"Il n'y a pas l'ombre d'un espace" entre Emmanuel Macron et Edouard Philippe, affirme Benjamin Griveaux.
REMANIEMENT
"La réalité est simple, il y a un gouvernement qui travaille", a affirmé Emmanuel Macron en ouverture du Conseil des ministres.
CONFIDENTIEL
Le nouveau gouvernement, poursuit-on, sera le fruit des compétences et non pas la récompense d'un parcours. "Le cursus honorum n'existe plus. Il n'y a pas de droit de tirage, comme dans le monde politique d'avant. C'était plus simple pour remanier, mais on ne se dit pas que quelqu'un mérite un poste de ministre". Toutefois, une chose est certaine, "il y aura des entrants et des sortants". Et il faut s'attendre à ce que "certaines personnes changent de pistes". De quoi donner du grain à moudre à ceux qui échafaudent l'hypothèse de l'arrivée de Christophe Castaner à l'Intérieur...
CONFIDENTIEL
Si on ne nie pas les difficultés, au palais, on réfute qu'il y ait un bras de fer entre le premier ministre et le président sur la portée du remaniement : "C'est 1000 fois trop fort. Que les deux fassent des propositions, c'est normal. Au contraire, ils veulent éviter de s'imposer des gens l'un à l'autre. C'est précisément pour qu'il n'y ait pas de conflit qu'ils discutent".
CONFIDENTIEL
Devant les questionnements de l'opposition et des médias sur le temps pris pour le remaniement, l'Elysée appelle à la patience. "C'est plus long que d'habitude, convient-on ainsi auprès de LCI. Mais le gouvernement doit correspondre à des équilibres : la présence de la société civile, la parité..."
REMANIEMENT
Le ministre des Finances Bruno Le Maire a annulé son déplacement aux réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale, rendez-vous des grands argentiers de toute la planète, en raison du remaniement, a-t-on appris mercredi auprès de son entourage.
REMANIEMENT
Selon des infos de nos confrères de Chez Pol, Christophe Castaner aurait menacé de démissionner s'il n'obtenait pas le ministère de l'Intérieur. Une information qui n'a pas été confirmée par l'intéressé ni par Matignon.
REMANIEMENT
Selon nos informations, le remaniement devrait avoir lieu samedi ou même lundi. En effet, étant donné que le président rentre d'Arménie vendredi en fin d'après-midi, il est peu probable que l'annonce soit faite dans la foulée.
RAFFARIN
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a appelé mercredi Emmanuel Macron à inscrire le remaniement dans la "perspective" des élections européennes, sortant "du tout En Marche" pour entrer dans une "logique de coalition", notamment avec le centre-droit.
RETARD
"Le remaniement n’aura pas lieu avant le départ du Président en Arménie ni tant qu’il sera à Erevan", a annoncé l'Elysée. Il "souhaite prendre tout le temps nécessaire, dans le calme, le professionnalisme et le respect des personnes, à la composition d’une équipe cohérente (...) et aussi respecter le temps des vérifications légales."
EXTRAIT
"Être ministre, c'est une charge importante (...) la question, c'est de trouver le meilleur pour ce poste", a déclaré ce mercredi sur LCI Elisabeth Borne, ministre des Transports.
🗨 @Elisabeth_Borne à @chrisjaku sur le #remaniement : "Être ministre, c'est une charge importante. Je ne suis pas inquiète sur le fait qu'il y a des candidats. La question, c'est de trouver le meilleur pour ce poste". 📺 #LaMatinaleLCI sur #La26 , @LCI . pic.twitter.com/TLkRtWgytx — La Matinale LCI (@LaMatinaleLCI) 10 octobre 2018
BORNE
"C'est une décision à prendre entre le Président et le Premier ministre, ils y réfléchisse s'en doute (...) on peut entrer dans des spéculations mais ça n'est pas ce qui intéresse les Français", a déclaré sur LCI Elisabeth Borne, ministre des Transports. Et d'ajouter : "je ne suis pas inquiète sur le fait qu'il y a des candidats".
TIMING
Le Conseil des ministres, prévu ce matin, se tiendra avec le gouvernement actuel, a fait savoir l'Elysée.
FERRAND
"Il faut croire qu'il n'y aura pas de remaniement de vaste ampleur" a déclaré le président de l'Assemblée nationale sur France Inter ce mercredi.
. @RichardFerrand au micro de @leasalame s'exprime sur le remaniement : "Il faut montrer qu'on veut renouer avec le territoire" #le79inter pic.twitter.com/2zwfhdaKFS — France Inter (@franceinter) 10 octobre 2018
"CAFOUILLAGE"
"Il n'y a pas de noms qui se dégagent de façon totalement évidente", a estimé Benjamin Morel, politologue à l'ENS Paris-Saclay, ce mercredi sur LCI.
COMME SI DE RIEN N’ÉTAIT
Alors que le remaniement se fait attendre, le chef de l'Etat et le Premier ministre ont passé la journée sur le terrain comme si de rien n'était. Edouard Philippe a participé mardi soir à une patrouille dans Paris avec la Brigade anti-criminalité (BAC) tandis qu'Emmanuel Macron a maintenu son agenda présidentiel, avant de faire quelques pas le long des quais de la Seine sur le chemin du retour à l'Elysée.
ENFIN LE JOUR J ?
Le remaniement du gouvernement d'Edouard Philippe est à présent guetté ce mercredi, jour de Conseil des ministres. Le Président, qui s'est parfois défini en "maître des horloges", n'a laissé filtrer aucune indication sur ses intentions depuis la démission du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb ayant donné le coup d'envoi d'une attente inhabituellement longue.
RÉACTIONS
Invités de LCI ce mardi soir, Eric Coquerel et Jean-Christophe Lagarde sont revenus sur l'interminable attente du remaniement. "Ça ne se passe pas comme prévu parce que rien n'était prévu", a critiqué le député La France Insoumise, tandis que le président de l'UDI a estimé qu'"il [devait] y avoir un problème politique derrière tout ça".
PENDANT CE TEMPS-LÀ
Edouard Philippe est allé ce mardi soir à la rencontre d'une brigade anti-criminalité (BAC) de la région parisienne. Des images succinctes de cette visite ont été diffusées sur le compte Twitter du Premier ministre.
Début du service de nuit pour la BAC. Même ceux qui ne vivent pas la nuit savent que vous êtes là. Je suis venu vous remercier de votre engagement. Je sais ce qu'on vous doit. pic.twitter.com/a6pChGsbDT — Edouard Philippe (@EPhilippePM) 9 octobre 2018
PAS POUR CE SOIR
Le remaniement n'aura pas lieu mardi soir, annonce finalement l'Elysée à l'AFP
MACRON SUR LES QUAIS
Après son discours à la Station F, le chef de l'Etat est arrivé à pied à l'Elysée. Il a même été aperçu se promenant sur les quais parisiens.
Macron déambulant sur les quais... alors que le remaniement se fait attendre. pic.twitter.com/oJSnK1kXA3 — Christelle Bertrand (@ChriBertrand) 9 octobre 2018
PHILIPPE NE DÉMISSIONNERA PAS
L'Elysée annonce que le remaniement se fera sans qu'Edouard Philippe ne donne sa démission ainsi que celle de son gouvernement.
VIDÉO - AVANT LE REMANIEMENT
A l'Assemblée nationale, Amélie de Montchalin, députée LaREM, a dit attendre des futurs ministres qu'ils soient "attentifs, à l'écoute et proches de nos réalités".
Eric Coquerel, député LFI estime lui que le remaniement aura peu d'impact. "Tout le pouvoir est à l’Elysée. Qu’importe en réalité les noms du Premier ministre et des ministres, je crois que ça ne changera rien."
VIDÉO - L'échange entre Christian Jacob et Edouard Philippe dans l'hémicycle
QAG
Lors des questions au gouvernement, le président du groupe LR à L'assemblée nationale Christian Jacob a interpellé le Premier ministre au sujet du remaniement. "Depuis un semaine, la tragi-comédie continue. Vous n'arrivez même plus à dissimuler l'affaiblissement du pouvoir exécutif. (...) Le président de la République a perdu son autorité, son crédit, son image personnelle est durement entaché. (...) Jusque quand cette mascarade va-t-elle continuer, monsieur le Premier ministre ?"
Edouard Philippe lui a répondu, sans toutefois évoquer un quelconque timing à propos du remaniement : "Dans votre question j'ai entendu quelque chose qui m'a paru relever d'une forme de fébrilité et d'impatience. Je veux vous rassurer : il n'y a dans cette majorité et ce gouvernement aucune fébrilité, aucune impatience. Il y a la volonté de tenir les engagements qui ont été pris par le président de la République, d'assurer la sécurité des Français. (...) Nous ne transigerons en rien sur les engagements qui ont été pris par le président de la République."
QAG
Les #QAG du jour, les dernières (?) avant le remaniement. Avec 8 questions pour Edouard Philippe (!), 2 pour Le Maire et Denormandie, 1 pour Buzyn et Borne. Celle du patron des députés LR Christian Jacob à propos du remaniement promet déjà... pic.twitter.com/cyJeE5fuUc — Antoine Rondel (@AntoineRondel) 9 octobre 2018
"CRISE POLITIQUE" ?
"Ce qui avait été annoncé par le président de la République comme une petite péripétie est en train de tourner à la crise politique grave". c'est ce que le patron des députés LR Christian Jacob a dénoncé ce mardi, LR lors d'une conférence de presse. "On est dans une mauvaise tragédie", a-t-il déploré pointant "l'incapacité" des deux têtes de l'exécutif "à former un gouvernement", l’image "durement entachée" du président de la République et l'existence "de tensions très lourdes entre Matignon et l’Élysée".
CORBIÈRE
Le député France insoumise n'est déjà pas convaincu des changements que porteront les prochains ministres : "Si le rôle est mauvais, quels que soient les acteurs..."
PRÉ-REMANIEMENT
Il y aura donc des questions au gouvernement, cet après-midi avec, potentiellement, des ministres sur la sellette qui pourraient être questionnés. Autant dire que l'ambiance promet d'être agitée au Palais Bourbon.
PCF
Le patron des députés communistes donne son impression sur les tractations au sommet du pays.
CE SERA SANS LUI
Bruno Julliard, cité comme l'une des nouvelles possibles prises de guerre d'Emmanuel Macron à gauche, a annoncé à l'Obs qu'il ne fera pas partie du prochain gouvernement. Une information qu'il a, depuis, confirmée à LCI.
MATIGNON
Le Premier ministre Édouard Philippe n'a pas présenté sa démission et celle de son gouvernement lors de son entrevue d'1H30 mardi matin avec le président Emmanuel Macron à l'Élysée.
Urgent
MATIGNON
Selon nos informations, durant le rendez-vous matinal entre le chef de l'Etat et le Premier ministre, ce dernier n'a pas présenté sa démission. Les questions au gouvernement, prévues cet après-midi mais dont la tenue était l'objet de spéculations, sont maintenues.
TRACTATIONS
Edouard Philippe est reparti de l'Elysée, direction Matignon. L'entretien entre les deux hommes a duré environ deux heures.
DÉPLACEMENT
Dans un communiqué de l'Elysée, Emmanuel Macron indique qu'il se rendra mardi 9 octobre à 17h à la Station F, le campus de start-ups situé à Paris. Le texte indique qu'il sera accompagné du... secrétaire d'Etat chargé du Numérique Mounir Mahjoubi. L'indice que, malgré ses prétentions pour la mairie de Paris, ce dernier devrait bien rester au gouvernement.
EN IMAGES
Edouard Philippe a quitté Matignon vers 8h30 pour se diriger vers l'Elysée où il s'entretient actuellement avec le chef de l'Etat. Si l'on n'est jamais à l'abri d'une surprise, on se dirigerait bien selon plusieurs sources vers une démission. Le Premier ministre serait alors renommé dans la foulée pour reformer un nouveau gouvernement.
"ZONE DE TURBULENCES"
Hugues Renson, député LREM de Paris et vice-président de l'Assemblée nationale, a plaidé mardi pour un "retour aux origines du mouvement" En marche dans le cadre du remaniement qui devrait être annoncé dans la journée, afin de sortir d'une "zone de turbulences".
ESTROSI
Invité de Gérard Leclerc sur CNEWS ce mardi, le maire de Nice a confirmé qu'il n'irait pas au gouvernement.
Christian Estrosi à propos du remaniement ministériel : « Il faut une remise à plat totale » dans #LaMatinale ➡ L’interview complète : https://t.co/CjWc108MhC pic.twitter.com/lwbNZAc8pb — CNEWS (@CNEWS) 9 octobre 2018
PHILIPPE A L’ÉLYSÉE
Le cortège conduisant le Premier ministre à l'Elysée est arrivé il y a une dizaine de minutes. A-t-il remis sa démission ? Le cas échéant, cela signifierait que ce remaniement serait un remaniement d'ampleur mais pour l'instant, la règle de l’étanchéité tient bon.
PÉNICAUD
"On est tous au service des Français, heureusement on ne se met pas 10 jours en pause dès qu'il y a un changement", a déclaré Muriel Pénicaud, ministre du Travail, ce mardi sur RMC.
PERSONNALITÉS
"Au delà du casting, le budget est fait" a noté le politologue et constitutionnaliste Olivier Rouquan ce mardi sur LCI, précisant que "les personnes qui vont entrer ont leur feuille de route totalement tracée."
PROFILS SCRUTÉS
Le processus est ralenti par les vérifications de la situation fiscale des candidats menées par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), chargée aussi de débusquer d'éventuels conflits d'intérêts.
MAHJOUBI
"J'ai fait beaucoup de boulot et j'ai envie que ça dure", a déclaré ce mardi sur France Inter, Mounir Mahjoubi, secrétaire d'état chargé du numérique, indiquant qu'il "souhaite" conserver cette fonction.
BELLOUBET
"Je suis à la Justice et j'y suis bien. Si le Président et le Premier ministre le souhaitent, je souhaiterais y rester", a déclaré la garde des Sceaux, écartant la piste de l'Intérieur la concernant.
"DANS QUELQUES HEURES"
"Je pense que je peux dire" que le remaniement aura lieu "dans quelques heures" a déclaré la ministre de la Justice Nicole Belloubet ce mardi sur RTL, ajoutant cependant ne connaître "ni l'heure ni le lieu".
C'EST DIT
"Le ministre de l'Intérieur, c'est moi", a déclaré ce lundi soir Edouard Philippe, assumant sa double casquette, à Lyon à l'occasion d'une réunion dite du "G6" de six ministres de pays européens.
AGENDA CHAMBOULÉ
Le casse-tête politique qui entoure le remaniement perturbe les réformes en cours et empêche l'exécutif de communiquer sur le fond de ses projets. Exemple ? Le comité interministériel du handicap, rendez-vous annuel qui devait se tenir mardi à Matignon, a été reporté de quelques semaines.
JOUR DÉCISIF
Pour ce remaniement, le couple exécutif se laisse le temps et peaufine son casting. Le nouveau gouvernement devrait en tout cas être dévoilé avant demain matin et le conseil des ministres.
REMANIEMENT
Après une séquence politique compliquée pour le couple exécutif, Emmanuel Macron et Edouard Philippe espèrent que le remaniement insufflera un nouveau souffle.
PROGRAMME MODIFIÉ
Remaniement oblige, le petit-déjeuner hebdomadaire du groupe LaREM prévu mardi est annulé, a appris LCI confirmant une information de BFMTV.
BONS CONSEILS
Depuis l'intronisation d'Emmanuel Macron jusqu'à l'actuel remaniement, l'ancien président de la République ne se montre pas avare en conseils au chef de l'Etat ou à ses ministres.
VIDÉO - UN TRAVAIL D'ÉQUIPE
DÉMISSION DE PHILIPPE
Avant que la composition du nouveau gouvernement ne soit annoncée, son chef Edouard Philippe devrait annoncer sa démission. Pour mieux être renommé par le président de la République.
EXTRAIT
"Il faudrait qu'Emmanuel Macron commence par se remanier lui-même", a estimé ce lundi sur France 2 Benoît Hamon, critiquant "son comportement et le mépris qu'il exprime à l'égard des retraités quand il leur dit 'Faut pas vous plaindre'."
INVITÉ POLITIQUE
"Quand vous voyez que le numéro 2 et le numéro 3 s'en vont, c'est que la confiance est rompue" a lancé ce lundi Nadine Morano, invitée de Christophe Jakubyszyn, avant de détailler : "non seulement parmi les Français parce qu'Emmanuel Macron est au plus bas dans les sondages, mais aussi dans son entourage."
"Il faut un changement radical de politique et de comportement d'E.Macron. La confiance est rompue avec les Français, mais aussi avec son entourage" @LCI — Nadine Morano (@nadine__morano) 8 octobre 2018
MERCATO
"J'ai de la sympathie pour Jean Castex" mais "je ne comprendrai même pas qu'il arrive à l'Intérieur", a déclaré ce lundi sur LCI Nadine Morano, alors que le maire de Prades (Pyrénées-Orientales) est donné grand favori pour succéder à Gérard Collomb au poste de ministre de l’Intérieur.
TIMING
Le remaniement, qui comme le remplacement début septembre de Nicolas Hulot aura pris près d'une semaine, pourrait être dévoilé ce lundi ou plutôt mardi, selon des sources gouvernementales. Soit avant le Conseil des ministres prévu mercredi et le départ dans la foulée du chef de l'Etat pour le Sommet de la francophonie en Arménie.
🗨 @NBelloubet confirme à @agindre qu'elle souhaite continuer à être ministre de la Justice : "Je me suis engagée auprès du président de la République et du Premier ministre pour 5 ans, et je souhaite rester ce temps-là si eux le souhaitent." 📺 #EnTouteFranchise sur #La26 . pic.twitter.com/x4nADyiqL5 — En Toute Franchise (@TouteFranchise) 7 octobre 2018
ELLE, ELLE VEUT RESTER
Interrogée sur sa volonté de rester à son poste, Nicole Belloubet a assuré qu'elle s'était "engagée aux côtés du président de la République et du Premier ministre pour cinq ans". "Je souhaite rester ce temps-là, si eux le souhaitent bien entendu", a-t-elle ajouté, précisant ne pas avoir "eu de contacts particuliers" avec le chef du gouvernement depuis "vendredi matin".
HOMMES/FEMMES
Dans le futur gouvernement "l'équilibre hommes-femmes est incontournable, il doit être pérennisé", a affirmé la garde des sceaux. Mais il faut aussi "des gens de droite, de gauche, du centre, des gens de la société civile et des gens qui sont davantage marqués par le politique" pour poursuivre l'objectif d'émancipation affiché par le président Macron, a-t-elle également souligné.
DEAD LINE
Le remaniement gouvernemental aura lieu "avant mercredi" a assuré dimanche la ministre de la Justice Nicole Belloubet, qui a dit son souhait de "rester" pendant les cinq ans du quinquennat à son poste. Interrogée par LCI à propos du calendrier du futur remaniement provoqué par la démission du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, Mme Belloubet a assuré ne pas en connaître "le lieu" ni "l'heure" mais "évidemment ce sera pour avant mercredi".
Accusé par certains d'arrogance et très bas dans les sondages, Emmanuel Macron a assuré mardi, après l'annonce d'un
remaniement ministériel, entendre "les critiques", assurant toutefois qu'il n'y aura "ni tournant ni changement de cap" de sa politique. Le président s'exprimait dans un message pré-enregistré et diffusé à la télévision.
"Ces derniers mois ont pu rendre moins perceptible (le) sens (de mon action) d'abord parce que parfois par ma détermination, ou mon parler vrai j'ai pu déranger ou choquer certains. Et j'entends les critiques", a-t-il déclaré après avoir remanié le gouvernement mardi matin. "Ce dont vous pouvez être sûrs est que ma volonté d'action, qui n'a rien perdu de son intensité" est "aujourd'hui plus forte encore", a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron a procédé mardi à son premier remaniement d'ampleur, en nommant au gouvernement huit nouveaux membres et un proche, Christophe Castaner, à l'Intérieur.