POLITIQUE - Une semaine à peine après son élection, le nouveau maire de Béziers a annoncé samedi qu'"il n'y aura pas de repas halal dans les cantines municipales" de sa ville. Une décision dictée par le principe de laïcité, a-t-il expliqué, et non par Marine Le Pen.
C'est l'une de ses premières décisions en tant que maire de Béziers (Hérault) et elle fait déjà polémique. Elu depuis une semaine sous l'étiquette du Rassemblement bleu marine , Robert Ménard a annoncé samedi son intention de supprimer les repas halal des cantines municipales de sa ville.
Une décision guidée par le principe de laïcité, même si
le nouvel édile
reconnaît qu'"il faut donner toujours aux gens le choix d'éviter de manger un certain nombre d'aliments qu'ils ne veulent ou ne peuvent pas manger en raison de leurs convictions religieuses."
"Ici, le patron, c'est moi !"
Interrogé sur l'influence des idées du Front national dans ce choix, Robert Ménard a tenu à clarifier les choses : "Nous ne sommes pas une municipalité Front national. (...) Ici, le patron c'est moi et seulement moi. Je ne reçois d'ordre de personne. (...) Je fais ce que je veux."
Pourtant, la veille, Marine Le Pen affirmait au micro de RTL que les maires frontistes nouvellement élus rétabliraient les menus contenant du porc dans les cantines scolaires où ils avaient été supprimés. Une décision dans la même veine que celle prise à Béziers. "Nous n'accepterons aucune exigence religieuse dans les menus des écoles", a-t-elle déclaré, réitérant là un principe souvent avancé par le Front national.
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