EXPLICATIONS - Alors que le journal l'Ebdo s'apprête à publier des informations relatives à des rumeurs de harcèlement sexuel imputés à Nicolas Hulot, le ministre s'est exprimé jeudi matin sur BFMTV. "Des affaires qui n'en sont pas", a martelé l'ancien animateur, qui affirme avoir "la rage". Contactée par LCI, une ancienne collaboratrice mentionnée dans l'affaire "dément tout".
"J'ai la rage. Je n'ai absolument pas peur de la vérité, j'ai peur de la rumeur, ce poison qui tue lentement." Visiblement marqué et tendu, Nicolas Hulot a anticipé, jeudi matin sur BFMTV, la possible publication d'articles le concernant à propos de rumeurs de harcèlement remontant à plusieurs années.
Avant cette mise au point, Jean-Jacques Bourdin a énoncé devant le ministre les rumeurs qui le visent. Il s'agirait d'une part d'un soupçon de harcèlement à l'encontre d'une ancienne collaboratrice au sein de la Fondation qu'il a créée, et dont il aurait de surcroît "acheté le silence". L'autre accusation porte sur une plainte d'une jeune femme, également pour harcèlement, qui aurait été déposée contre l'ancien animateur et classée sans suite en 2008.
"Des affaires qui n'en sont pas"
Le ministre, qui se dit "dans une rage folle", a contesté l'ensemble des rumeurs susceptibles d'être relatées dans les jours qui viennent. S'agissant de la première, Nicolas Hulot affirme n'avoir ni harcelé ni tenté d'acheter le silence de cette collaboratrice. "Je le dis avec d'autant plus de force que la personne en question, qui est parfaitement identifiée, vous dira exactement la même chose", a-t-il affirmé. "Le pire est qu'elle a déjà été interrogée par un certain nombre de vos confrères. La semaine dernière, on a fait savoir à mon cabinet que l'on détenait un accord de confidentialité, et même un chèque... J'ai dit que je serais curieux de voir ces documents." La collaboratrice concernée, contactée par une journaliste de LCI, a "démenti" l'ensemble des faits allégués sous couvert d'anonymat. "Je démens toutes les rumeurs", nous a-t-elle fait savoir. "Du harcèlement sexuel au protocole d'accord."
S'agissant de la plainte classée en 2008, Nicolas Hulot a contesté qu'il s'agisse d'une jeune femme âgée de 17 ans à l'époque, comme semblent l'affirmer les rumeurs. "Il s'agit d'une personne majeure", a indiqué le ministre. "Ces allégations de faits qui remonteraient à 1997 ont été classés sans suite en 2008 car l'affaire était prescrite, mais aussi parce que j'ai été auditionné à ma demande et qu'il n'y avait absolument rien qui permettait de me poursuivre", a poursuivi Nicolas Hulot.
"Un traumatisme"
Nicolas Hulot, qui dit subir depuis plusieurs mois "toutes sortes de rumeurs, insinuations, suspicions, inquisitions auprès d'hommes et de femmes que j'ai connu", se sent "traqué par une meute invisible". "On m'a attaqué sur mon patrimoine, sur mes déclarations [...] Tant qu'on était dans ce registre, c'est insupportable mais on avance. Mais là, on sort l'arme secrète, infaillible, qui crée le doute. Le sexe, la vie privée... On franchit la ligne rouge. Mon honneur s'en remettra, mais on touche à ma famille, à mes enfants."
Le ministre, qui affirme avoir déjà vécu "un traumatisme" lors de la plainte en 2008, juge ces accusations "inqualifiables". "Si l'idée c'est de faire mal, oui ça me fait mal, mais je suis debout". "A la minute où je vous parle, ma vie va être différente." A-t-il envisagé de démissionner ? "C'est ma famille qui prime, c'est cela qui guidera mes choix", a conclu le ministre.
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