SCRUTIN - L'ancienne candidate socialiste à la présidentielle a échoué à se faire élire sénatrice pour représenter les Français de l'étranger. Le PS lui avait refusé l'investiture au profit de Yan Chantrel, qui obtient un siège.
Privé de soutien, elle avait décidé d'y aller seule. Ségolène Royal a échoué à se faire élire au Sénat pour représenter les Français de l'étranger, à l'issue d'un scrutin qui s'est tenu dimanche.
L'ancienne candidate à l'élection présidentielle de 2017 a été devancée par Yan Chantrel, auquel le PS avait préféré donner l'investiture, arguant du fait qu'il était "le plus à même de convaincre les grands électeurs de gauche". Ce dernier a obtenu un siège.
"Nous sommes un parti démocratique dans lequel il y a eu un débat, long, au cours duquel quatre candidats se sont présentés", avait expliqué le patron du PS Olivier Faure sur Public Sénat. "Et en fonction de ce que chacun a pu apporter, en fonction aussi du choix des militants des Français de l’étranger, le choix a été d’investir Yan Chantrel." Ségolène Royal avait déploré de son côté "une décision de division et d’humiliation inutile".
Six sénateurs élus
Dix listes étaient en lice pour l'élection, ce dimanche, de six sénateurs représentant les Français de l'étranger, dont l'une menée par l'ancienne ministre socialiste Ségolène Royal.
Il s'agissait de pourvoir 6 des 12 sièges des sénateurs représentants les Français établis hors de France qui auraient dû être renouvelés en septembre dernier, lors du renouvellement par moitié du Sénat, dominé par l'opposition de droite. Leur élection avait été reportée en raison de la crise sanitaire.
Ont obtenu un siège : Christophe Frassa (LR), Olivier Cadic (UC), Yan Chantrel, Mélanie Vogel (EELV), Samantha Cazebonne (LaREM) et Jean-Pierre Bansard.
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