TENSIONS - La tentative d'intrusion de manifestants lors d'une sortie au théâtre d'Emmanuel Macron aux Bouffes du Nord, à Paris, vendredi soir, rappelle d'autres épisodes tendus pour le chef de l'Etat. En particulier un déplacement à la préfecture du Puy-en-Velay, où il avait été pris à partie en plein mouvement contestataire des Gilets jaunes.
Les moments de tension, Emmanuel Macron en a connu des dizaines depuis son élection en mai 2017. La tentative d'intrusion d'opposants au théâtre parisien des Bouffes du Nord, vendredi soir, lors d'une représentation en présence du chef de l'Etat, est, à ce titre, loin d'être une première.
La séquence en rappelle une autre, beaucoup plus tendue, qui s'est déroulée le 4 décembre 2018, au plus fort de la crise des Gilets jaunes. Le chef de l'Etat était alors parti constater les dégâts provoqués quelques jours plus tôt par l'incendie volontaire de la préfecture de Haute-Loire, située au Puy-en-Velay. "Vous allez tous griller comme des poulets", avaient promis des manifestants aux policiers lors de cet incendie. La rumeur de l'arrivée d'Emmanuel Macron s'était répandue et une trentaine de militants hostiles à son action s'étaient rendus devant les grilles de la préfecture pour l'attendre.
A sa sortie, le chef de l'Etat avait été hué et violemment insulté par les manifestants. Alors qu'il devait visiter la gendarmerie, il avait finalement été évacué. Le convoi avait ensuite été pris pour cible par des Gilets jaunes qui comptaient arrêter le véhicule présidentiel. La scène avait particulièrement marqué le chef de l'Etat. "Il faut tenir. Je ressoude partout. Et dès que c'est consolidé, je réattaque", s'était confié Emmanuel Macron à son retour, selon des propos rapportés dans Le Peuple et le Président, de Cécile Amar et Cyril Graziani (éd. Michel Lafon). Avant d'ajouter cette phrase : "Ils me tueront peut-être d'une balle, mais jamais d'autre chose".
Multiples moments de tensions
Si cette scène est restée une exception par la violence qui s'était exprimée à l'encontre du président de la République, la première partie du quinquennat a été marqué par de nombreux moments tendus pour Emmanuel Macron. Lors de ces multiples épisodes, ce dernier avait toujours poursuivi ses déplacements.
Avant même son élection, alors qu'il entamait la dernière phase de sa campagne, Emmanuel Macron avait ainsi connu un moment particulièrement tendu lors de sa visite auprès des salariés du site de Whirpool, le 26 avril 2017. Des tête-à-tête avec les personnels en colère qui s'étaient pourtant terminés par des échanges plus construits, loin des caméras.

Emmanuel Macron a connu une scène du même type lors de sa visite au Salon de l'agriculture, le 24 février 2018. Malgré un échange très tendu avec les céréaliers, il avait pu poursuivre son parcours à la porte de Versailles.
Le 5 avril 2018, lors d'un déplacement à l'hôpital de Rouen autour du plan autisme, le chef de l'Etat, en présence de Brigitte Macron et de deux ministres, avait été hué par les personnels soignants. Les forces de l'ordre avait bouclé les entrées de l'hôpital durant la visite présidentielle.
L'une des séquences les plus tendues s'est déroulée en pleine réforme de la SNCF, durant un déplacement à Saint-Dié (Vosges) le 18 avril 2018. Alors qu'il déambulait dans le centre de la commune, le chef de l'Etat avait été interpellé frontalement par des cheminots, mais aussi des personnels soignants. Alors que plusieurs centaines de personnes suivaient le parcours du Président dans une ambiance électrique, ce dernier, encadré étroitement par un cordon sécuritaire, avait toutefois continué son chemin en échangeant avec les habitants.

On peut citer d'autres scènes de tensions, mais à distance, comme lors des huées et les sifflets au stade de France lors de la finale de Coupe de France Les Herbiers-PSG (mai 2018), ou les chants hostiles des supporteurs avant le Rennes-PSG (avril 2019) et lors de la finale du Top 14 (juin 2019).
Emmanuel Macron avait eu des échanges tendus, en outre, lors de ses déplacements en novembre 2018 pour le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, en présence notamment des salariés de Renault à Maubeuge qu'il avait choisi d'aller rencontrer.
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