#METOO - Ce mercredi sur TF1 et LCI, Emmanuel Macron a justifié le maintien au gouvernement de Nicolas Hulot accusé de viol en 2018, rappelant que la présomption d'innocence s'appliquait aux citoyens comme aux ministres.
En 2018, alors qu’un média révélait qu’une plainte pour viol avait été déposée en 2008 contre Nicolas Hulot, le gouvernement avait défendu son ministre de la Transition écologique d'alors. A la lueur des nouvelles plaintes pour agressions sexuelles et viols qui visent l’écologiste, comment Emmanuel Macron avait-il géré l’affaire à l’époque ? "J’ai fait comme à chaque fois quand il y a des accusations contre un ministre. Avec le Premier ministre de l'époque nous avons vu Nicolas Hulot, il a nié avec beaucoup de force, il nous a dit que tout cela n’existait pas", a-t-il expliqué.
Rappelant que l’affaire avait été "classée sans suite" et qu’il n’y avait "pas d’affaires judiciaires", le Président s'est défendu : "Nous avons tout de suite regardé s'il y avait des sujets que nous avions à connaître ; la justice ne nous a fait connaître aucune procédure en cours. Et nous avons eu un homme manifestement blessé, qui a nié totalement. (…) Et donc il est resté ministre, quel était l'autre choix que nous aurions pu faire ?"
"La présomption d'innocence est un droit"
"Les ministres ont les mêmes devoirs que tous les autres citoyens, mais ils ont aussi les mêmes droits, et la présomption d'innocence est un droit", a rappelé le chef de l’Etat, qui a également appliqué cette règle à son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, visé par une enquête pour viol qui a été conclue par un non-lieu. "S'il y avait eu une procédure judiciaire en cours, avec une plainte instruite qui avait établi des faits, s'il avait été condamné, si nous avions eu à connaître des fait qu'il aurait reconnu alors à coup sûr, nous aurions pris une décision."
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"Je suis sur ce sujet intraitable, je suis sur ce sujet, engagé, mais de là où je suis, je veux aussi que la justice puisse se faire de manière apaisée", a conclu Emmanuel Macron. "Il faut faire très attention, en particulier quand on parle de responsables publics. (…) Il faut que la justice puisse faire son travail, il faut prendre très au sérieux ces accusations, il faut les instruire, que la justice fasse son travail de révélation de la vérité et qu'après les bonnes décisions soient prises."
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