Jean-Luc Mélenchon a qualifié, mercredi 3 août, le déplacement de Nancy Pelosi à Taïwan de "provocation".Sur son blog, le leader des Insoumis a défendu le vocable de Pékin selon lequel "il n'y a qu'une seule Chine".Une prise de position saluée sur Twitter par l'ambassade de Chine en France.
Sa position à contre-courant n'est pas passée inaperçue. Le leader de la France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a qualifié, mercredi 3 août, de "provocation des USA" la visite de la cheffe des députés américains, Nancy Pelosi, à Taïwan. Dans son billet hebdomadaire, publié sur son blog, l'ancien député des Bouches-du-Rhône a repris le vocable défendu par le régime de Pékin, qui revendique le petit État insulaire d'environ 24 millions d'habitants, mais que Taipei rejette en bloc.
Il a affirmé qu'il "n'y a qu'une seule Chine", en référence au territoire continental, et que "Taïwan est une composante à part entière de la Chine". "Les Chinois règleront le problème entre eux. Il n'y a pas d'autre issue raisonnable possible", a assuré sur son blog le troisième homme de la dernière présidentielle, qui accuse les États-Unis de vouloir "ouvrir un nouveau front".
Une position pro-Chine de longue date
Des propos plutôt vus d'un bon œil par l'ambassade de Chine en France. Dans la soirée, la représentation chinoise sur le territoire français a remercié par un tweet Jean-Luc Mélenchon "pour son soutien constant à la politique d'une seule Chine".
Merci @JLMelenchon pour son soutien constant à la politique d'une seule Chine #PelosiVisit #Taiwan #OneChinaPolicy pic.twitter.com/hE13obj8vQ — Ambassade de Chine en France (@AmbassadeChine) August 4, 2022
Une position tenue depuis longtemps par l'Insoumis, qui disait en octobre 2021 refuser "la guerre froide avec la Chine", au sujet d'une proposition de résolution à l'Assemblée nationale en faveur de la participation de Taïwan aux travaux des organisations internationales. "Les Chinois n'ont pas l'intention d'envahir Taïwan, mais si Taïwan se déclare indépendant, alors il est possible que la Chine, à juste titre, trouve qu'une ligne rouge a été franchie, donc il faut trouver le moyen de faire en sorte qu'il ne se passe rien", avait-il expliqué sur BFMTV, arguant notamment que l'île n'était "pas reconnue par l'ONU".
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