UMP : Nicolas Sarkozy, les ultimes réglages avant son retour tant annoncé

Publié le 17 septembre 2014 à 12h33
UMP : Nicolas Sarkozy, les ultimes réglages avant son retour tant annoncé

CHRONOLOGIE - Depuis son départ de l'Elysée en mai 2012, Nicolas Sarkozy prend soin de laisser intacte l'idée de son grand retour dans le bain politique en 2017. En attendant l'échéance, Metronews compile toutes les fois où lui ou son entourage font entendre la petite musique du come-back. Cet article est actualisé à chaque nouvel épisode.

17 septembre 2014 - Nicolas Sarkozy va parler

Le "où" et le "comment" restent à déterminer, mais le "quand" et le "quoi" sont acquis. Ce sera ce week-end, soit au 20 heures de France 2 dimanche soir, soit, d'après RTL , dans une tribune dans la presse quotidienne régionale, voire même... via son compte Facebook. Ou pourquoi pas les trois ? L'ancien président de la République pourrait bien décider de ne pas choisir.

Le contenu de l'intervention s'annonce en tout cas explosif. Nicolas Sarkozy profitera de cet espace pour blâmer "la faiblesse de François Hollande" et le manque de leadership dans l'opposition. Il devrait également annoncer son intention de concourir à la présidence de l'UMP, en novembre prochain. Sans oublier, enfin, son intention de tout "chambouler" à l'UMP. Du nom du parti à sa composition, qui irait du centre (y compris l'UDI) à la droite. Soit un retour aux sources du grand parti de centre-droit créé en 2002.

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► 24 août 2014 - Nicolas Sarkozy devrait se dévoiler "d'ici à 15 jours"

C'est Le JDD qui l'affirme. Nicolas Sarkozy, rentré jeudi de ses vacances à Bali, doit "mettre fin au faux suspense de son retour programmé 'd'ici à quinze jours'", après avoir mené mardi à Paris "d'ultimes consultations" avec Brice Hortefeux et d'autres proches. La forme que prendra son intervention semble toutefois loin d'être arrêtée. Ce pourrait être "une interview télévisée", "une tribune", "une rencontre avec des journalistes" ou "un tweet", énumère le journal. Nicolas Sarkozy, qui pourrait chercher à faire de l'élection à la présidence de l'UMP un tremplin pour 2017, est par ailleurs cité par 69% des sympathisants du parti comme leur personnalité préférée pour ce poste, dans un sondage Ifop pour Sud-Ouest dimanche.

► 6 août 2014 - Nicolas Sarkozy dit ne pas avoir encore pris sa décision

En vacances au Cap Nègre (Var), Nicolas Sarkozy n'en oublie pas pour autant d'occuper l'espace médiatique. L'ancien président de la République s'est confié au magazine Valeurs actuelles. Et il l'assure : il n'a pas encore pris sa décision quant à son retour en politique. "Je n'ai pas pris ma décision, s'agissant de la présidence de l'UMP. Parce que je veux avoir tous les éléments en main", explique-t-il. "Comprenez bien qu'il ne s'agit pas de la décision de mon plaisir. Je n'ai aucune revanche à prendre sur quiconque".

L'ancien chef d'Etat se félicite en revanche de voir son offensive médiatique porter ses fruits : "Que l'on parle de mon retour dans la vie politique, c'est déjà miraculeux en soi. Cela veut dire que cette idée du retour est inscrite dans les têtes et dans les esprits". Et de conclure par cette phrase, laissant peu de doutes sur ses intentions : "À partir de ce moment-là, une très grande partie du chemin est faite". L'élection du nouveau président de l'UMP est prévue par vote électronique le 29 novembre prochain. Interrogé sur son éventuelle candidature début juillet, sur TF1 , Nicolas Sarkozy avait promis de donner sa réponse fin août.

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► 19 juin 2014 - Nicolas Sarkozy veut "tout changer" en France

"Il faut réinventer le modèle démocratique français. Notre façon de faire de la politique, l’organisation des formations et les idées". Cachez ce programme que je ne saurais voir... Dans les colonnes du Figaro Magazine , Nicolas Sarkozy livre – par la voix de ses "visiteurs" – quelques appréciations sur l'état de la France. Et celles-ci sont radicales : "Il faut tout changer", martèle l'ex chef de l'Etat.

"Plus que l'UMP, c'est la situation de la France qui inquiète Nicolas Sarkozy", relate le magazine qui explique que l'ancien président reçoit régulièrement des chefs d'entreprise qui lui "brossent un tableau sombre d'un pays où l'économie est à l'arrêt". Briguera-t-il la tête du parti à la fin de l'année ? Selon ses proches, Nicolas Sarkozy est encore dans «le temps de la réflexion». En attendant son verdict, ses partisans continuent de le plébisciter : selon un sondage Ifop publié par le Figaro Magazine, il est le grand favori des sympathisants UMP pour porter les couleurs du parti en 2017, avec 54%. Loin devant Alain Juppé (22%) et François Fillon (8%).

► 4 juin 2014 - Brice Hortefeux souhaite que Nicolas Sarkozy soit candidat à la présidence du parti

L'eurodéputé Brice Hortefeux, proche de Nicolas Sarkozy, souhaite que l'ancien chef de l'Etat "soit candidat à la présidence de l'UMP" lors du congrès du parti prévu en octobre, dans un entretien au journal Le Monde publié mercredi. "Le retour de Nicolas Sarkozy, qui était une possibilité, devient une nécessité. Je souhaite donc qu'il soit candidat à la présidence de l'UMP à l'automne", a déclaré l'ancien ministre de l'Intérieur, jugeant "inutile" le recours à une primaire, "lorsqu'un choix s'impose naturellement", pour désigner le candidat de l'UMP à la présidentielle de 2017.

S'il écoute son ami, Nicolas Sarkozy pourrait donc revenir sur la scène politique plus tôt que prévu. Le moment n'est-il pas le bon ? Deux jours plus tôt, un sondage BVA pour l'Express-Orange et France Inter indiquait que sa cote d'influence avait perdu six points chez les Français (31%). Ce qui fait dire au politologue Thomas Guénolé dans Le Figaro que l'ex chef d'Etat doit accélérer son retour avant qu'il ne soit trop tard.

► 21 mai 2014 – Une tribune sur les européennes dans Le Point

La question d'une éventuelle intervention dans le débat européen se posait depuis plusieurs jours. Elle aura bien lieu. Nicolas Sarkozy s'apprête à publier une tribune sur les élections de dimanche dans Le Point daté de jeudi. L'ex-chef de l'Etat n'avait plus pris la parole publiquement depuis sa précédente tribune, dans Le Figaro, à la veille du premier tour des municipales de mars. Il y répondait aux soupçons pesant contre lui de "trafic d'influence", à la suite de sa mise sur écoute téléphonique par la justice.

L'idée d'une intervention sur les européennes avait été lancée il y a un peu plus d'un mois par François Baroin, qui avait jugé qu'il serait "bon" que l'ancien hôte de l'Elysée "s'exprime sur ce sujet, comme sur l'Ukraine, car sa voix porte, et il a toute la légitimité". Plusieurs sarkozystes, comme Nadine Morano et Brice Hortefeux, l'avaient ensuite relayée. La semaine dernière, cette perspective ne semblait toutefois pas enchanter Jean-François Copé. "Je n'ai pas de commentaires à faire là-dessus. C'est naturellement à Nicolas Sarkozy d'apprécier si oui ou non il souhaite s'exprimer (...) Bien sûr, c'est toujours positif qu'(il) le fasse", avait simplement commenté le patron de l'UMP.

► 17 février 2014 – Un rendez-vous secret avec Angela Merkel

Le couple Merkozy se retrouve. Vingt deux mois après la défaite électorale de mai 2012, l'ancien président et la chancelière allemande ont prévu de se revoir à Berlin, le 28 février prochain. Un rendez-vous organisé dans le plus grand secret par leurs deux équipes, pour éviter "les interprétations fâcheuses", assurent les proches de Nicolas Sarkozy. Pourtant, difficile d'oublier que la chancelière allemande avait ouvertement soutenu Nicolas Sarkozy durant sa campagne présidentielle face à François Hollande. Ce que l'ancien Président n'a certainement pas oublié. Un rendez-vous pour raviver la flamme ?

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► 10 février 2014 - En "guest star" au meeting de NKM

"Nicolas ! Nicolas !" Arrivée triomphale, sous les applaudissements et les acclamations de 2.500 personnes... Nicolas Sarkozy était sans conteste LA star du meeting organisé en soutien à NKM pour sa campagne parisienne. Une venue motivée, selon l'ancien président de la République, par "l'amitié et l'admiration" pour celle qui a été sa porte-parole durant la dernière campagne présidentielle. Mais pour les observateurs, difficile de ne pas y voir un tour de chauffe avant le lancement de sa future campagne pour 2017.

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► 30 janvier 2014 - "Les vacances", oui mais pas trop...
Venu décorer de la Légion d'honneur le maire de la ville et ancien parlementaire UMP, Jean-Louis Léonard, Nicolas Sarkozy a évoqué ses vacances sur les terres de Charente-Maritime. "Parfois les vacances me paraissaient longues, par la suite, ça ne s'est guère amélioré", a-t-il dit en souriant. Avant d'en rajouter une couche, évoquant sa découverte de la région : "Je n'ai jamais eu de goût pour la contemplation. Je suis capable de faire un effort, de m'adapter... pour un temps."

► 22 janvier 2014 - L'aveu de Bernadette
Elle a d'abord botté en touche, puis refusé de répondre en assurant qu'elle allait se faire "gronder". Mais Bernadette Chirac a fini par craquer. Pressée par Europe 1 de dire si Nicolas Sarkozy lui avait confié vouloir revenir, l'ex-Première dame a fini par lâcher: "Bon... évidemment !". Un aveu largement commenté dans les médias.
 
► 21 janvier 2014 - Un cliché pour la route
Pour la première fois depuis sa défaite à la présidentielle, Nicolas Sarkozy a posté une photo mardi sur son compte Instagram. Alors que les rumeurs de retour se font de plus en plus pressantes, l'ex-chef de l'Etat se présente en Français... normal, au milieu des clients d'un bistrot parisien.

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► 12 décembre 2013 - Plan de bataille rue de Miromesnil
Il se passe bien des choses, dans le QG parisien de Nicolas Sarkozy, selon l'hebdomadaire Le Point. L'ancien Président échafaude, avec ses proches, les conditions de son retour. Cette fois, plus personne n'en doute : il veut revenir. Il n'aurait d'ailleurs "pas le choix". C'est lui-même qui l'aurait dit ainsi : "La question n'est pas de savoir si je veux ou ne veux pas revenir. Je ne peux pas ne pas revenir. Je n'ai pas le choix. C'est une fatalité. Une fatalité". N'en déplaise à ceux qui, à l'UMP, se sont déjà lancés sans le dire. Tour à tour, dans son bureau, Nicolas Sarkozy les dézingue : François Fillon ? "Un traître". Laurent Wauquiez ? "Un ingrat". Jean-François Copé ? Un "Harlem Désir de droite"... Qu'on le veuille ou non, à l'UMP, la bataille de 2017 a bel et bien commencé.

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► 19 novembre 2013 - Motivation des troupes
L'ancien président ne cache plus, désormais, son souhait de revenir sur le devant de la scène politique. Le site Atlantico rapporte ainsi qu'après avoir prononcé un discours lors de la remise de la légion d'honneur à son ancien conseiller diplomatique, Jean-Daniel Levitte, mercredi 13 novembre, Nicolas Sarkozy a pris à part plusieurs membres de son ancienne équipe à l'Elysée. Et leur a confié : "Les amis, la situation politique dépasse toutes nos espérances. J’espère que vous êtes prêts car d’ores et déjà, je vous le dis, c’est pour nous !".

► 19 septembre 2013 - Escapade en Haute-Savoie
Nicolas Sarkozy prend l'air... et de la hauteur. En visite en Haute-Savoie pour décorer l'ex-député du coin, Claude Birraux, l'ancien chef de l'Etat n'a pas manqué de faire passer ses messages face à la meute des journalistes qui l'attendaient de pied ferme. "La politique ne m'intéresse pas. La France, c'est autre chose", a-t-il glissé, entre autres petites phrases. A chacun de méditer sur la sentence...
Pourtant, lors du repas qui suivait la visite avec un petit comité de journalistes, il s'est laissé aller à une confidence sur ses intentions. Un retour en 2015 ? "Peut-être avant" . On attend de voir.


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► 5 juillet 2013 - L'affront du Conseil constitutionnel
Invalidés ! Stupeur et tremblements à l'UMP, suite à la décision du Conseil constitutionnel de ne pas certifier les comptes de campagne du candidat Sarkozy. Résultat des courses, le principal parti d'opposition se voit privé de onze millions d'euros de dotations publiques par an et se retrouve dans une situation financière calamiteuse. Pour éponger les dettes, Jean-François Copé en appelle à la générosité des militants. Piqué au vif, Nicolas Sarkozy, lui, prend du champ avec le Conseil constitutionnel - dont il est membre de droit et à vie - et annonce sa présence à un bureau politique de son mouvement lundi 8 juillet, où il a été accueilli en rock-star par les militants.

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► 4 juin 2013 - Allo Paris, ici Londres
Depuis plusieurs semaines, le petit monde politico-médiatique s'habitue à suivre Nicolas Sarkozy dispenser des conférences aux quatre coins du monde. Celle de Londres aurait pu être dans la lignée des précédentes, sauf que de l'autre côté du Channel, l'ancien président de la République s'est laissé aller à la confidence sur son avenir. Selon Le Monde , il aurait confié à plusieurs interlocuteurs être prêts à revenir en politique, par "devoir". Et qu'importe si, quelques jours plus tard, son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, a, elle, expliqué au quotidien El Pais qu'un come-back de son époux dans l'arène politique n'était pas à l'ordre du jour...

► 7 mars 2013 - La bombe Valeurs Actuelles
A la surprise générale, Valeurs actuelles entre "dans la tête de Nicolas Sarkozy". En mode reportage, l'hebdomadaire conservateur réussit un excellent coup journalistique en s'invitant au 77 rue de Miromesnil, le QG de l'ancien président de la République depuis sa retraite élyséenne. Entre description précise des lieux et déroulé d'une journée-type de l'ex-chef de l'Etat, le magazine de droite recueille de multiples confidences et provocations de sa part.

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► 20 février 2013 - Les amis s'en mêlent
Très active depuis le départ de l'ancien chef de l'Etat de l'Elysée, l'Association des amis de Nicolas Sarkozy occupe l'espace médiatique en février. Organigramme précis, nouveau site internet , tout est fait, en attendant la décision du chef, pour entretenir la flamme sarkozyste. Exemple avec un premier colloque consacré à la politique internationale de la France entre 2007 et 2012.

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► 13 février 2013 – L'envie, selon Juppé
Invité sur le plateau de La chaîne parlementaire (LCP), Alain Juppé "croit sentir" l'envie de retour de Nicolas Sarkozy. Suffisant pour que la machine à rumeurs se (re)mette en branle. Même Bernadette Chirac, favorable au retour du successeur de son mari à l'Elysée, y est allé de son petit commentaire...

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► 28 janvier 2013 - Anniversaire très politique
Pour son 58e anniversaire, Nicoals Sarkozy convie une cinquantaine d'amis dans un restaurant du 16e arrondissement de Paris. Au menu, spécialités italiennes, mais surtout un message à porter hors des murs de l'établissement : l'ex-chef de l'Etat se dit prêt à revenir "si les Français le veulent".

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► 24 décembre 2012 - Vivement 2013 !
Après une année 2012 marquée du sceau de la défaite, Nicolas Sarkozy cherche le rebond pour la suite. En cette veille de Noël, l'ancien président de la République a une pensée pour les Français, à qui il adresse ses voeux via Facebook.

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► 30 novembre 2012 – au coeur du duel Copé/Fillon
La guerre entre Jean-François Copé et François Fillon pour la tête de l'UMP ne laisse pas insensible l'animal politique qu'est Nicolas Sarkozy. Entre proposition de référendum interne et ultimatum adressé aux deux belligérants, l'ancien chef de l'Etat se montre à l'offensive. Sans, bien sûr, quitter les coulisses.

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► 8 septembre 2012 - Hollande, coeur de cible
C'est une déclaration publique qui restera comme la première de Nicolas Sarkozy aprè sa défaite du 6 mai 2012. Oublié le "Vous n'entendrez plus parler de moi" lancé aux jurnalistes pendant la campagne présidentielle en cas de défaite, l'ex-hôte de l'Elysée n'a pas pu patienter plus de quatre mois avant de faire entendre sa petite musique : en l'occurence, une charge sévère contre François Hollande et sa gestion de l'épineux dossier syrien.

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La rédaction de TF1info

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