Le second quinquennat d'Emmanuel Macron

Un an après sa réélection, Emmanuel Macron et les petites phrases

par J.F
Publié le 24 avril 2023 à 14h34
JT Perso
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Source : TF1 Info

Un an après sa réélection, Emmanuel Macron est toujours friand des petites phrases qui ont marqué son premier quinquennat.
"Les œufs et les casseroles, c’est pour faire la cuisine chez moi", lançait-il encore la semaine dernière au cours d'un déplacement dans l'Hérault.
Toutefois, il dit regretter certains de ses propos.

"Je traverse la rue je vous en trouve" du travail ; "une gare c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien" ; "on met un pognon de dingue dans les minima sociaux, les gens ils sont quand même pauvres" ; "je ne céderai rien ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes". Les petites phrases ont marqué le premier mandat d'Emmanuel Macron. Si depuis, le président de la République en a regretté certaines, un an après le début de son second mandat, il n'a pas été avare de formules choc qui ont fait parler.

La semaine dernière, faisant son retour sur le terrain auprès des Français après des mois de crise sociale et politique provoquée par la réforme des retraites, le chef de l'État a chaque fois été accueilli au son des casseroles. "C'est pas des casseroles qui feront avancer la France", a-t-il dit mercredi en Alsace devant des journalistes, assurant que "la réalité de tout le pays, ce n'est pas seulement ceux qui font du bruit avec des casseroles ou qui râlent". "Les œufs et les casseroles, c’est pour faire la cuisine chez moi", a-t-il lancé vendredi dans l'Hérault, assurant ne pas fuir le dialogue avec les opposants mais estimant que le dialogue était impossible.

"Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre"

Quelques mois plus tôt, lors de ses vœux, Emmanuel Macron avait lâché : "Qui aurait pu prédire (...) la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été dans notre pays ?", provoquant la colère de scientifiques et de militants écologistes. "Il y a une partie de ces vœux où j'ai été mal compris (...) On a voulu me faire dire que, au fond, je n'aurais jamais lu aucun rapport du Giec. Qu'est-ce que j'ai simplement voulu dire ? C'est qu'au fond ç'a été encore plus vite que prévu", avait-il dû se justifier quelques jours plus tard. 

En juillet 2022, interrogé sur les Uber Files et son rôle dans l'implantation d'Uber en France, Emmanuel Macron avait déclaré lors d'un déplacement en Isère : "Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre". Plagiant une phrase prononcée par Jacques Chirac, le chef de l'État avait défendu son action : "Si c’était à refaire, je le referais. (...) Il faut lutter par tous les moyens contre le chômage de masse. J'assume à fond d'avoir vu des chefs d'entreprises étrangers. J'en suis fier. S'ils ont créé des emplois en France, j'en suis fier et je le referai demain et après-demain".

Il serait également possible de citer : "On ne peut accepter ni les factieux, ni les factions", prononcé lors d'une interview sur TF1 et France 2 au mois de mars, au cours de laquelle Emmanuel Macron a comparé les manifestants contre la réforme des retraites aux tentatives de coups d'État fomentées par l'extrême droite aux États-Unis et au Brésil.

Il y a des petites phrases que j'assume totalement."

Emmanuel Macron

Dans un entretien avec des lecteurs du Parisien publié ce lundi 24 avril à l'occasion du premier anniversaire de son second mandat, le président de la République dit à la fois assumer et regretter certaines de ces phrases prononcées dans le passé. "Il y a des petites phrases que j'assume totalement. Quand je réponds à un jeune homme horticulteur, avec qui je parle dix minutes et qui me dit être prêt à chercher un boulot dans la restauration, qu'on traverse la rue pour trouver, c'est vrai. À l'époque, il n'a jamais traversé la rue, il a refusé plein de jobs, et n'a jamais voulu bosser dans un autre secteur", explique-t-il. Toutefois, il regrette d'avoir évoqué "ceux qui ne sont rien". "Cela, non. C'était incompréhensible tel que je l'ai dit. Une vraie faute." "On ne peut pas dire ça. (…) J’ai cette formule, en effet, qui est terrible, c’est terriblement blessant", assurait-il déjà en décembre 2021 sur TF1 et LCI.

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Toujours sur TF1 et LCI mais en février 2019, Emmanuel Macron réfutait l'idée de faire "des petites phrases". "C'est injuste de dire ça", disait-il. "Je parle toujours longtemps, mais on isole toujours une phrase", se justifiait-il, reconnaissant en même temps qu'il fallait que "ces séquences soient plus rares". "Je fais beaucoup plus attention. C'est un travail sur moi."


J.F

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