Une caricature antisémite de Macron dans un cortège insoumis ? "Il n’y a pas d’ambiguïté possible", assure Quatennens

J.F
Publié le 21 mars 2022 à 10h59

Source : TF1 Info

Dans la manifestation organisée dimanche à Paris par les Insoumis, a été aperçu un pantin d'Emmanuel Macron au nez crochu et sourire carnassier rappelant les caricatures antisémites du XXe siècle.
Le député LFI Adrien Quatennens s'en est défendu, ce lundi sur LCI, assurant qu'il s'agissait d'une tradition de carnaval niçoise, et qu'il n'y avait "pas d’ambiguïté possible".

Ce dimanche, les Insoumis défilaient entre la place de la Bastille et la place de la République pour leur traditionnelle marche pour la VIe République. Dans le cortège, a été aperçu un pantin à l'effigie d'Emmanuel Macron, nez crochu et sourire carnassier. Des traits qui ont rappelé les caricatures antisémites du siècle dernier, et relancé les accusations d'antisémitisme du parti du candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon. 

"Une pratique niçoise"

Ce lundi matin sur LCI, le député LFI Adrien Quatennens s'est défendu de toutes accusations, expliquant qu'il s'agissait d'une tradition issue du carnaval de Nice appelée paillassou. "Vous allez devoir demander à monsieur Estrosi, maire de Nice, soutien d’Emmanuel Macron, s’il condamne son propre carnaval. Vous savez quelle est cette pratique ? Ca s’appelle le paillassou. C’est une pratique niçoise : vous tendez un drap et vous mettez au centre la responsabilité de vos problèmes", a-t-il expliqué.

Quand au choix du masque utilisé pour habiller la poupée d'Emmanuel Macron, il a indiqué que le masque était "en vente libre sur internet, il n’a pas été conçu par des insoumis". "Je n’ai pas vu que le nez soit spécialement crochu", a-t-il également ajouté. "S’il y a besoin qu’on redise une chose très claire ici : la lutte contre l’antisémitisme et toute forme de racisme nous trouvera toujours au premier rang. Donc il n’y a pas d’ambiguïté possible. Qu’une polémique puisse être montée sur ça c’est ridicule." "Tout ça était très bon enfant, il n’y a aucune ambiguïté. (...) C’est symbolique, il n’y a rien de violent", a ajouté Adrien Quatennens.


J.F

Tout
TF1 Info