Affaire Quatennens : "Il faut qu'il démissionne et se représente devant les électeurs", estime Sandrine Rousseau

Publié le 15 décembre 2022 à 10h27, mis à jour le 15 décembre 2022 à 10h46
Affaire Quatennens : "Il faut qu'il démissionne et se représente devant les électeurs", estime Sandrine Rousseau

Invitée ce jeudi sur LCI, la députée Sandrine Rousseau est revenue sur la condamnation d'Adrien Quatennens.
"On a l'impression d'une entreprise de blanchiment politique", a fustigé l'élue après les propos du député qui envisage déjà son retour à l'Assemblée.

"Il manque le temps de la sanction politique." Invitée ce jeudi sur LCI, Sandrine Rousseau est revenue sur l'affaire Quatennens. Elle l'assure : "Il faut qu'il démissionne et se représente devant les électeurs. Le contrat pour lequel il a été élu a été brisé."

Le député, condamné mardi à 4 mois de prison avec sursis notamment pour des violences sur son épouse, a été écarté pour la même durée de son groupe politique à l'Assemblée. Mais l'élu a exclu de démissionner de son poste de député, estimant être victime d'un "lynchage médiatique". "Une erreur", a estimé Sandrine Rousseau. "On ne peut pas, le jour du jugement, débuter la réhabilitation. Il y a un temps pour tout", a assuré sur LCI la députée. "Le bannissement fait très peur", a reconnu l'élue.

"Le contrat pour lequel il a été élu est brisé"

"On a l'impression d'une entreprise de blanchiment politique. Là, il a été condamné pour des violences conjugales. Il faut que l'on montre qu'il n'est plus possible d'être en responsabilité politique après cela", a ajouté Sandrine Rousseau, qui plaide pour une sanction politique avant une éventuelle réhabilitation d'Adrien Quatennens. "Le contrat pour lequel il a été élu a été brisé", a poursuivi la députée.

"On doit donner un signal fort. C'est comme s'il refusait de quitter une position de domination politique", a déclaré Sandrine Rousseau. Pour cette dernière, Adrien Quatennens "a un travail à faire, il doit s'absenter de la politique un moment. Je serai la première à aider à une réhabilitation. On ne peut pas passer l'éponge après une peine de sursis."

Et l'élue d'envoyer un message au camp Insoumis : "Nous avons fait campagne ensemble sur les droits des femmes, sur la lutte contre les violences faites aux femmes. Il faut envoyer des signaux comme quoi ce n'est pas à géométrie variable si on connait les personnes concernées."


La rédaction de TF1info

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