VIOLENCES - La liste des faits reprochés à Alexandre Benalla pourrait bien s'allonger. Jeudi 19 juillet au soir, une nouvelle vidéo le montrant en train de s'en prendre à une autre manifestante, toujours sur la place de la Contrescarpe, le 1er mai dernier.
C'est le contre-champ de la vidéo qui a mis le feu à la Macronie, depuis le mercredi 18 juillet. Elle complète les images où l'on voit Alexandre Benalla, proche collaborateur d'Emmanuel Macron, violenter un manifestant le 1er mai, place de la Contrescarpe. Et montre ce qu'il se passe pendant les 40 secondes où il disparaît du champ de la caméra sur la première vidéo. Publiée par le Huffington Post, on y voit ce que fait le professionnel de la sécurité à une jeune femme, aperçue déjà dans la première vidéo, saisie par le cou et extirpée de la cohue, avant de revenir violenter l'autre manifestant.
Cette vidéo, également publiée sur Twitter, montre Alexandre Banella, accompagné d'un autre homme, plaquer la jeune femme contre la vitrine d'un bar quelques dizaines de secondes, et tenter de la déséquilibrer, s'y prenant à deux fois pour la faire tomber au sol. Benalla reste ensuite auprès d'elle, toujours accompagné du même homme, et rejoint ensuite les CRS pour commettre les faits qui lui ont valu sa suspension de 15 jours par les services de l'Elysée.
1er mai, à la place de la Contrescarpe. Dommage qu'on ne parle pas aussi de cette jeune femme qui s'est fait violenter, elle aussi, par Alexandre Benalla avant que ce dernier s'en prenne à son ami. #AffaireBenalla #MyFirstTweet pic.twitter.com/IZpon8MnkD — Sonia B-C (@scarletpolyglot) 19 juillet 2018
Par la suite, le premier manifestant violenté rejoint cette jeune femme qui, en état de choc, crie : "C'est des malades !" Avant que les deux ne quittent les lieux, ensemble. L'auteure de la vidéo, qui l'a publiée dans la soirée, témoigne auprès du Monde de "la façon entièrement paisible" avec laquelle les jeunes présents à cet "apéro post-manif" qui a fini par dégénérer, se sont installés sur la place de la Contrescarpe. "J'ai trouvé ce comportement totalement inadmissible, et ce avant de savoir qu'il s'agissait d'une personne qui ne faisait même pas partie de la police".
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