Attaque à la préfecture de police : Gilles Le Gendre juge Christophe Castaner "parfaitement à la hauteur"

Publié le 7 octobre 2019 à 9h08, mis à jour le 9 octobre 2019 à 18h01

Source : TF1 Info

INTERVIEW - Le patron du groupe La République en Marche (LaREM) à l’Assemblée nationale était l’invité politique d’Elizabeth Martichoux ce lundi 7 octobre 2019 sur LCI. Il a défendu le ministre de l'Intérieur, qu'il juge "à la hauteur" depuis l'attaque à la préfecture de police de Paris.

"Christophe Castaner a dit exactement la vérité, il est parfaitement à la hauteur." Invité de LCI ce lundi 7 octobre 2019, le chef de file des députés LaREM, Gilles Le Gendre, a défendu le ministre de l'Intérieur, sous le feu des critiques de l'opposition depuis l'attaque perpétrée jeudi à la préfecture de police de Paris. Il a notamment jugé "pas raisonnables" ceux qui demandent sa démission. 

"Les déclarations de Christophe Castaner illustrent bien la nature du problème. Il a indiqué qu'il n'y avait aucun signalement dans le fichier de radicalisation du suspect ; c'est la vérité. (...) Ce qu’il s’est passé depuis la tuerie est illustratif du problème que nous avons à régler. Il n’y avait aucun signal de radicalisation, oui il aurait dû y en avoir. Nous ne devons plus laisser passer dans le tamis le moindre risque en la matière", a déclaré patron du groupe LaREM à l'Assemblée nationale.

Ce lundi matin sur France Inter, Christophe Castaner a d'ailleurs souhaité que chaque alerte fasse désormais l'objet d'un "signalement automatique".  "J'approuve totalement", a réagi Gilles Le Gendre sur LCI. "Les collègues qui ont entendu le meurtrier faire des remarques obscènes après 2015 auraient pu se dire 'il est fada, ce n’est pas lui qui va se radicaliser, il est avec nous'. Il faut donc une prise de conscience individuelle", l'intégrer dans "nos services", a-t-il ajouté.

Des outils pour juger de la "gravité" d'une radicalisation

Gilles Le Gendre a estimé qu'il fallait se doter d'outils permettant d'évaluer la "gravité" de la radicalisation d'une personne. "En matière de radicalisation il peut y avoir tout le spectre, c’est là où c’est compliqué. C’est là surtout qu'il faut mettre en place des procédures pour juger ces cas et leur gravité. Et doter les personnes du pouvoir de les écarter."

A propos de la mosquée de Gonesse que fréquentait Mickaël H., dirigée par un imam radicalisé, Gilles Le Gendre a assuré que tout était fait par l'Etat pour fermer ces lieux de culte. "Il peut toujours y avoir des cas qui passent entre mailles du filet, mais les fermetures ont très fortement augmentées", a-t-il assuré, admettant toutefois qu'il pouvait "y avoir des failles".


La rédaction de TF1info

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