INTERVIEW PRÉSIDENTIELLE - Ce jeudi 12 avril, Emmanuel Macron accorde un entretien exclusif à TF1 et LCI dans le cadre d’une édition spéciale du 13H de Jean-Pierre Pernaut. Une prise de parole d’autant plus exceptionnelle qu’elle aura pour cadre une salle de classe d’une petite commune de l’Orne : Berd’huis, village normand de 1100 âmes.
Berd’huis, un nom bucolique qui n’a pas fini de faire parler de lui dans les jours qui viennent… C’est en effet dans ce village de l’Orne, niché dans le verdoyant parc naturel du Perche, qu’Emmanuel Macron a choisi de s’exprimer, jeudi prochain, à quelques semaines de sa première année de pouvoir et dans un contexte social qui n’a jamais été aussi brûlant depuis son accession à l’Elysée.
Plus exactement, dans le cadre d’un entretien exclusif accordé au 13H de TF1 - à suivre également sur LCI et LCI.fr-, le chef de l’Etat, passé maître dans l’art de la mise en scène, prendra place dans l’une des salles de classe de l’école primaire de la commune. Un établissement modèle - tableau numérique dans chaque classe, tablettes et robots et même projets de codage pour les 195 élèves - dont la dernière fermeture de classe remonte à une dizaine d’années.
Battu par Marine Le Pen en 2017
Au-delà du symbole de l’école pour faire la pédagogie de ses réformes, à Berd’huis, Emmanuel Macron aura peut-être l’occasion de déscotcher l’étiquette de président des villes qui lui colle au costume depuis sa prise de fonctions. Dans ce village aux 1100 âmes, encadré par Alençon, Chartres ou Le Mans, le chef de l’Etat va pouvoir se frotter au combat des élus pour conserver leurs commerces de proximité. Et si une agence postale a vu le jour en 2017 et qu’une épicerie est en cours d’installation, l’hôtel-restaurant de Berd’huis est, lui, à la recherche de repreneurs, le couple de propriétaires souhaitant laisser les clés pour partir à la retraite.
A un niveau plus politique, le choix présidentiel de Berd’huis ne s’est pas fait au hasard. Dans une ville dirigée par une mairesse de tendance centre-droit, Brigitte Luypert, c’est bien Marine Le Pen qui, avec plus de 30% des voix, était arrivée largement en tête du premier tour de l’élection présidentielle de 2017. Emmanuel Macron n’avait, lui, récolté que 20% des suffrages. Au second tour, c’est lui qui avait triomphé de sa rivale. Mais avec 54,5% des voix, le chef de l’Etat avait fait bien moins bien que les 66% de bulletins conquis au niveau national.
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