La France face à une 3e vague d'ampleur

Edouard Philippe perquisitionné : "La justice travaille sereinement, moi aussi"

Publié le 15 octobre 2020 à 17h54, mis à jour le 15 octobre 2020 à 18h00
JT Perso

Source : TF1 Info

JUSTICE - Quelques heures après que ses domiciles et bureaux ont été perquisitionnés dans le cadre d'une enquête sur la gestion de la crise du Covid par son gouvernement, l'ancien Premier ministre Edouard Philippe a réagi sur LCI, affichant sa sérénité.

Comme l'actuel ministre de la Santé Olivier Véran, le directeur général de la Santé Jérôme Salomon et les ex-membres du gouvernement Agnès Buzyn et Sibeth Ndiaye, l'ex-chef du gouvernement Edouard Philippe a vu ses domiciles et bureaux perquisitionnés ce jeudi matin. Elles ont eu lieu dans le cadre d'une enquête pour leur gestion de la crise du coronavirus.

Edouard Philippe l'a confirmé sur LCI dans l'après-midi : "Une perquisition a eu lieu ce matin à mon domicile et à la mairie du Havre, ainsi que cet après-midi à mon domicile havrais. Cette perquisition s’est déroulée dans les conditions normales, à la fois avec beaucoup de minutie de la part de ceux qui procédaient, dans une atmosphère polie et courtoise". "La justice est saisie, elle travaille sereinement, moi aussi", a-t-il ajouté.

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Une information judiciaire avait été ouverte le 7 juillet pour "abstention de combattre un sinistre" et confiée à la commission d'instruction de la cour de justice de la République (CJR), qui agit comme un juge d'instruction et mène les investigations. Au total, depuis le début de la crise du coronavirus, 90 plaintes contre des ministres avaient été adressées à la CJR, seule instance habilitée à juger les membres du gouvernement pour l'exercice de leur fonction. Seulement neuf d'entre elles avaient été jugées recevables, visant notamment l'ancien Premier ministre.

Une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris

De son côté, le parquet de Paris, qui a reçu plusieurs dizaines de plaintes ciblant parfois des responsables de l'administration, a ouvert le 9 juin une vaste enquête préliminaire, notamment pour "homicides involontaires" ou "mise en danger de la vie d'autrui"

Et, le collectif Victimes Coronavirus France, qui réunit 200 personnes, a visé mi-septembre le Premier ministre Jean Castex d'une plainte devant la CJR, estimant que le gouvernement continuait de "naviguer à vue" face à l'épidémie.


La rédaction de TF1info

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