La candidate des Républicains, Valérie Pécresse, a échoué à franchir la barre des 5% lors du premier tour de l'élection présidentielle, synonyme de remboursement des frais de campagne.Au lendemain de sa défaite, elle a lancé un appel aux dons."Ils sont non seulement les bienvenus, mais ils sont nécessaires", insiste le patron du parti, Christian Jacob, sur LCI.
Les Républicains en difficulté. Dimanche, la candidate du parti, Valérie Pécresse, a recueilli 4,78% des suffrages lors du premier tour de l'élection présidentielle. Si l'échec est "cinglant" électoralement, il place aussi LR dans une situation financière délicate. Car sous la barre des 5%, les frais de campagne ne sont pas remboursés. Au lendemain de la défaite, Valérie Pécresse a lancé un appel aux dons pour éponger les dettes.
"Nous n'avions pas anticipé de faire moins de 5%", admet Christian Jacob, le président des Républicains, invité de LCI ce mardi (voir vidéo en tête de cet article). "Il y a une situation difficile, la même que d'autres candidats qui ne sont pas à 5%." Mais les premiers militants sont mobilisés. "Les enveloppes de dons commencent à arriver", assure-t-il.
LR va "accompagner" Valérie Pécresse
Lundi, Valérie Pécresse a assuré qu'elle s'était endettée à hauteur de cinq millions d'euros pour financer sa campagne, qui a généré 14 millions de dépenses, selon Christian Jacob. LR va "bien sûr" l'aider à éponger sa dette, promet-il. "Il faut que le parti soit capable de l'accompagner. Nous l'avons déjà fait, nous allons continuer."
Pour cela, pas question de vendre le siège du parti, situé rue de Vaugirard à Paris. "Mais nous allons trouver une solution", avance Christian Jacob. "Nous avons déjà eu des situations difficiles, nous avons su y faire face", poursuit le député LR, qui évoque le "Sarkothon" organisé en 2013 pour répondre à l'annulation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy par le Conseil constitutionnel. À l'époque, onze millions d'euros avaient été recueillis.
Cette année, le parti ne s'avance pas sur un montant nécessaire. "Mais il y a effectivement besoin de dons, ils sont nécessaires", insiste Christian Jacob. "Chacun fait en son âme et conscience ce qu'il peut faire, il n'y a pas de petits dons."
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