VIDEO - Présidentielle : Sandrine Rousseau appelle les candidats de gauche à "coopérer" pour "accéder au second tour"

AL
Publié le 28 octobre 2021 à 23h08
Sandrine Rousseau, Ruth Elkrief 2022. Capture d'écran 28 octobre 2021. LCI

Sandrine Rousseau, Ruth Elkrief 2022. Capture d'écran 28 octobre 2021. LCI

Source : Capture d'écran / LCI

PRÉSIDENTIELLE - Finaliste de la primaire écologiste, désormais présidente du conseil politique de la campagne de Yannick Jadot, Sandrine Rousseau est revenue lors de son interview par Ruth Elkrief sur les alliances possibles afin de réussir à qualifier la gauche au premier tour.

"Qu'est-ce qu'on fait pour accéder au second tour ? Les derniers sondages montrent qu'il n'y en a aucun qui passe", a posé fermement Sandrine Rousseau en parlant des candidates et candidats de gauche qui se présentent pour la présidentielle de 2022, réitérant la nécessité d'un rassemblement. 

Interrogée sur LCI dans l'émission Ruth Elkrief 2022 sur les conditions d'une telle union, Sandrine Rousseau, actuellement présidente du conseil politique de la campagne de Yannick Jadot, n'a pas donné d'éléments concrets, assurant néanmoins : "évidemment, moi je pense que c'est Yannick Jadot qui à la fin fait cette union"

"Coopérer" plutôt que de se "désister"

Décidée cependant à "baliser le chemin" pour créer les conditions d'un rassemblement pour atteindre le second tour, Sandrine Rousseau a donc de nouveau invité Anne Hidalgo et Jean-Luc Mélenchon à travailler avec le candidat d'Europe-Écologie-Les Verts Yannick Jadot, afin de pouvoir "faire gagner la gauche"

"Il faut trouver les moyens d’accéder au second tour, il faut baliser le chemin. Et je dis à Jean-Luc Mélenchon "Travaillons ensemble", a-t-elle encore affirmé. À la suite d'un précédant appel à travailler avec Europe-Écologie-Les Verts adressée à la candidate du Parti Socialiste Anne Hidalgo, celle-ci avait répondu qu'elle ne désisterait pas "dans ces conditions-là".

"La question, c'est : est-ce qu'on est à la hauteur de l'enjeu ?", a insisté Sandrine Rousseau, insistant sur le fait que c'était un appel à "coopérer" et non à se désister. "Ce mot de désistement revient à un effacement, je ne veux pas qu'Anne Hidalgo s'efface, ça serait un échec politique qu'elle le fasse", a expliqué celle qui se présente comme écoféministe.

La militante écologiste a cependant justifié cette union par le contexte politique actuel. "On voit comment l'extrême droite monte dans une intensité comme on a rarement connue. On entend un discours décomplexé et du coup extrêmement nocif, raciste, antisémite, du moins révisionniste pour une part. On a quand même franchi des barrières qui sont graves", a appuyé Sandrine Rousseau, appelant à une réaction de la gauche, sans pour autant donner les conditions d'un tel rassemblement. 

"Je pense qu'il y a toute une première phase de la campagne où il faut aller chercher des gens qui correspondant complètement à nos idées", a décrit par ailleurs la présidente du conseil politique de la campagne de Yannick Jadot, conviant d'abord à débattre autour d'un récit et d'un programme. 

"Et puis ça convergera", a-t-elle soutenu. "Je n'ai pas tellement d'inquiétudes parce que je pense que les dirigeants et les dirigeantes qui sont sur la ligne de départ, ont une conscience extrêmement forte de leur responsabilité", a finalement estimé Sandrine Rousseau.


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