Législatives 2022 : François Bayrou ne "craint pas" une cohabitation à l'Assemblée nationale, mais un "désordre"

par Emilie ROUSSEY
Publié le 25 avril 2022 à 22h12, mis à jour le 28 avril 2022 à 16h43

Source : TF1 Info

François Bayrou a déclaré ne pas "voir" quel parti, entre celui de Jean-Luc Mélenchon et celui de Marine Le Pen, pourrait s'imposer à l'Assemblée nationale.
En ce sens, il a dit ne pas "craindre" une cohabitation.
Il redoute cependant un "désordre" et une "difficulté à gouverner".

Alors que certains croient à une cohabitation à l'issue des élections législatives de juin, François Bayrou a déclaré ce lundi soir sur LCI ne "pas craindre" cette situation. Le président du MoDem et soutien d'Emmanuel Macron a dit "ne pas voir laquelle des deux forces", entre le parti de Jean-Luc Mélenchon et celui de Marine Le Pen, "pourrait arriver devant l'ensemble présidentiel". 

"Je ne vois pas l'un des deux extrêmes prendre la majorité, ce serait ça la cohabitation, même si Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon l'annoncent, ils n'en croient pas un mot évidemment", a assuré François Bayrou. Le maire de Pau a en revanche affirmé craindre un "très grand désordre" à l'Assemblée nationale. 

"Je pense que ça peut être très compliqué, très difficile à gouverner, qu'on peut se trouver avec un tel éclatement des forces que ça peut rendre compliqué [le gouvernement], et on peut s'y trouver alors même qu'on a le scrutin majoritaire", a-t-il expliqué, avant d'ajouter plus tard : "on peut se trouver avec un très grand désordre, des votes contre qui font tomber les textes, et ce n'est pas souhaitable". 

"Équilibrer le gouvernement"

François Bayrou a aussi tenu à "rappeler que la Constitution de la Ve République fait que le président compose le gouvernement en tenant compte des nuances de l'Assemblée nationale". Dans une situation où plusieurs partis pourraient obtenir de nombreux députés, "ce serait au président d'équilibrer le gouvernement". 

Le soutien d'Emmanuel Macron a aussi évoqué la possibilité "d'aller chercher des sensibilités dans la société civile, des gens qui portent des attentes ou aspirations" pour composer le nouveau gouvernement. 


Emilie ROUSSEY

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