VIDÉO - "La France a perdu un peu de son âme" : Élisabeth Borne commémore les 80 ans de la Rafle du Vél' d'Hiv

Publié le 17 juillet 2022 à 15h38
JT Perso
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Source : TF1 Info

À l'occasion des 80 ans de la rafle du Vél' d'Hiv, Élisabeth Borne a assisté à la traditionnelle cérémonie de la mairie de Paris.
Elle a rendu hommage aux "victimes de ce racisme d'État".

"C’était il y a 80 ans et pourtant, ici, l’écho de l’horreur résonne encore." Dans une brève prise de parole, la Première ministre Élisabeth Borne a commémoré l'anniversaire de la rafle du Vél' d'Hiv ce dimanche, en participant à la traditionnelle cérémonie de la mairie de Paris, organisée sur le site parisien de l'ancien Vélodrome d'Hiver.

"N’oubliez pas, n’oubliez jamais"

L'occasion pour elle de réaffirmer la faute de l'État français, responsable de la déportation des 13.000 Juifs, dont 4115 enfants, arrêtés à Paris et en banlieue le 16 juillet 1942 et les jours suivants, par 9000 fonctionnaires français, à la demande des Allemands. "Ces 16 et 17 juillet 1942, l’histoire de la France a été marquée d’une blessure qui reste à nue", a déclaré la Première ministre, soulignant que ce jour-là, "la France a perdu un peu de son âme".

"Le courage consiste à la reconnaître et à la commémorer", a-t-elle poursuivi, ajoutant que "le combat contre l'antisémitisme ne s'arrête jamais" mais citant également les membres de la communauté tzigane, "victimes de ce racisme d'État". "Pour garder son honneur, notre pays devait et doit regarder son histoire en face. Ce n’est pas être patriote que de déchirer les pages de l’histoire qui nous dérange, de les occulter ou de les amoindrir", a encore insisté Élisabeth Borne, dont le père, juif et résistant, a aussi été déporté durant la Seconde Guerre mondiale. 

La Première ministre a conclu son discours en soulignant l'importance du travail de mémoire pour qu'un tel événement ne se reproduise jamais. "N’oubliez pas, n’oubliez jamais. Le devoir de mémoire est un devoir pour l’avenir", a-t-elle affirmé.

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À sa suite, Emmanuel Macron devait, lui, s'exprimer depuis Pithiviers (Loiret), où il inaugure le nouveau lieu de mémoire qu'est devenue l'ancienne gare. Un lieu où ont transité certains des wagons transportant les juifs raflés vers les camps d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. 


Aurélie LOEK

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