CAMPAGNE - Interviewé au 20H de TF1 ce mardi soir, le président de la République assure que l’ensemble des Français adultes qui souhaitent se faire vacciner contre le Covid-19 se verront proposer une injection "avant la fin de l’été".
Il a voulu rassurer les Français, et leur apporter de l’espoir. Invité du 20H de TF1 ce mardi soir à l’issue d’une réunion avec les laboratoires autour des vaccins, le président de la République s’est voulu optimiste. "La campagne de vaccination se déroule au rythme prévu", a-t-il assuré, même si "des doses devaient (nous) être livrées à une date" et "ont été décalées par nos fournisseurs."
Mais selon le chef de l'État, ce retard n’entraînera pas de report de l’injection des doses pour les Français. "Avant la fin de l’été, nous aurons proposé à tous les Français adultes qui le souhaitent un vaccin", a annoncé Emmanuel Macron. "Au niveau européen, nous avons sécurisé 2,3 milliards de doses, et nous espérons faire plus. Mais compte tenu des contrats", cet objectif de vacciner l’ensemble des adultes du pays avant la fin du troisième trimestre peut être tenu, veut-il croire.
"Début mars, nous aurons vacciné l’ensemble des pensionnaires des Ehpad" qui le souhaitaient
Le président de la République s'est également montré confiant quant à la vaccination des publics les plus fragiles. "Dans quelques semaines, début mars, nous aurons vacciné l’ensemble des pensionnaires des Ehpad" volontaires, a-t-il indiqué, ajoutant que 80% d'entre eux ont souhaité recevoir le vaccin, "ce qui représente environ 500.000 de nos concitoyens." "Dans cette période, nous aurons également vacciné les plus de 75 ans, largement au-delà de ces établissements."
Pour parvenir à cet objectif, Emmanuel Macron compte sur les "trois vaccins aujourd’hui homologués", Pfizer, Moderna et AstraZeneca, "mais d'autres viendront". Les premières doses du vaccin développé par le groupe suédo-britannique devraient arriver en France dans les prochains jours, mais la Haute autorité de santé a recommandé de ne pas l'utiliser chez les plus de 65 ans, faute de données suffisantes disponibles. "Nous allons respecter cette consigne", a assuré le chef de l'État. "Ce vaccin sera d'abord utilisé pour les personnels soignants de moins de 60 ans. Et ensuite, il sera proposé par tranche d'âge. Mais nous ne le proposerons pas aux plus de 65 ans."
Selon les derniers chiffres publiés par le ministère de la Santé en date du 2 février, "depuis le début de le campagne de vaccination, 1.610.754 premières injections et 103.276 deuxièmes injections ont été réalisées" dans le pays.
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