ARGENT- Emmanuel Macron a indiqué dimanche soir, lors de son interview sur TF1 et LCI, qu'il souhaitait engager l'an prochain un débat sur l'intéressement des salariés aux bénéfices des entreprises, cette "belle invention gaulliste".
Après la réforme du Code du travail, Emmanuel Macron veut lancer le chantier de la participation des salariés. Dimanche soir, sur TF1, le président de la République a annoncé qu'il engagerait, en 2018, un débat sur l'intéressement et la participation au sein de l'entreprise.
Si la réforme du Code du travail permet, selon le chef de l'Etat, aux entreprises "d'ajuster les choses par le dialogue social quand elles ont des difficultés", une autre réforme doit permettre aux salariés, "quand ça va mieux, d'avoir leur part dans la réussite" de leur groupe.
Je souhaite que l'on puisse revisiter cette belle invention gaulliste qu'est l'intéressement et la participation
Emmanuel Macron
Emmanuel Macron, qui veut "que les salariés aient leur juste part" en cas de bénéfices, a rappelé au passage qu'il avait déjà pris des mesures dans ce sens lorsqu'il était ministre de l'Economie de François Hollande. La loi dite Macron avait notamment institué l'obligation, pour les branches, de négocier sur ces sujets avant la fin de l'année 2017.
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En France, la participation aux bénéfices a été instaurée par une ordonnance de Charles de Gaulle datant de 1967, faisant obligation aux entreprises de plus de 50 salariés de l'organiser. L'intéressemement est quant à lui facultatif. De manière plus globale, l'épargne salariale, système d'épargne collectif, est de fait mise en place au sein de nombreuses entreprises française. Elle consiste à verser au salarié, directement ou sur un plan d'épargne salariale, une prime liée à la performance de l'entreprise ou représentant une quote-part de ses bénéfices.