PAS DE COMMENTAIRE - En pleine conférence de presse, Stéphane Le Foll qui réagissait au verbatim du livre consacré à François Hollande, a découvert en direct le tweet de Valérie Trierweiler grâce à un journaliste. Il n'a pas désiré faire plus de commentaires...
Tout journaliste et intervieweur politique s'accordera pour le dire : Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement et ministre de l'Agriculture, n'est pas homme à dire quelque chose qu'il ne souhaite pas dire. Ou à commenter des sujets qu'il n'a pas envie de commenter. Le point presse du mercredi 12 octobre n'aura pas différé et vu ce proche de François Hollande désespérer les journalistes présents sur place.
Le Foll botte en touche
Commentant comme bon lui semblait les pépites sorties du livre d'entretiens accordés par François Hollande à Gérard Davet et Fabrice Lhomme, du Monde, et les informations à ressortir de l'entretien présidentiel à L'Obs, le patron de la rue de Varenne a été interrompu par Pierre Larrouturou, journaliste à "Quotidien", qui s'avance au pupitre pour lui montrer les tweets incendiaires de Valérie Trierweiler sur les "sans-dents", expression que le Président a confessé avoir tenu dans son livre.
1- "Je suis avec ma copine Bernadette dans une grande manifestation dans son canton. Je lui ai fait un numéro de charme. Mais tu ne dois pas — Valerie Trierweiler (@valtrier) 12 octobre 2016
2- t'inquiéter. Dans son discours, elle a fait un lapsus formidable. Rire général, même chez les sans-dents" F. Hollande. 31/05/2005. 12h39 — Valerie Trierweiler (@valtrier) 12 octobre 2016
Pas de quoi ébranler Stéphane Le Foll, qui prend touuuut son temps pour lire le premier tweet. Puis, semblant ne pas voir le deuxième et donc, dans l'incapacité de comprendre la phrase - "Ben oui, c'est 140 [signes]" - se le fait lire par son assistance. Après quoi, relevant la tête, il demande : "Et c'est quoi, ça ?" La réponse qui lui est faite ne le fait pas davantage vaciller. "Ah ouais, d'accord. Ben ça... je laisse les Français faire leur jugement." Les porteurs de carte de presse qui espéraient un commentaire corrosif en seront pour leurs frais.