"En bon négociateur, il faut tout laisser ouvert : pourquoi pas ?", a répondu Michel-Edouard Leclerc, interrogé sur un éventuel avenir en politique.Le président du comité stratégique du groupe E.Leclerc était l'invité de Marie Chantrait ce dimanche dans "L'événement du dimanche" sur LCI.
Invité ce dimanche sur LCI, Michel-Édouard Leclerc n'a pas fermé la porte à un possible avenir en politique. "En bon négociateur, il faut tout laisser ouvert : pourquoi pas ?", a répondu le président du comité stratégique du groupe E.Leclerc à la question posée par Marie Chantrait.
Plus tôt dans l'interview, il avait donné son avis sur la situation politique actuelle en France : "Je suis un homme d'action, mais je ne veux pas faire de la politique pour foutre la merde dans la société française. (...) Je pense que la démocratie est menacée, en tout cas menaçable", a-t-il affirmé en mentionnant les "blacks blocs".
En mai dernier, il avait déjà évoqué la possibilité d'une carrière politique sur le plateau de BFMTV, disant que cela l'avait "toujours tenté", tout en affirmant qu'il "n'arriverait pas à rentrer dans l'architecture d'un parti politique".
"Un grand engouement" depuis qu'E.Leclerc vend les carburants à prix coûtant
Sur LCI, ce dimanche, Michel-Edouard Leclerc est revenu sur le début de la vente des carburants à prix coûtant "tous les jours, à partir de ce vendredi et jusqu'à la fin de l'année". "Il y a eu un grand engouement", a-t-il réagi.
Vendredi, il avait également réclamé la suppression de l'obligation pour la grande distribution de pratiquer des marges d'au moins 10% sur les produits alimentaires des grands industriels.
Le patron des supermarchés E.Leclerc, qui dit tabler sur "une inflation bien moindre début 2024", a affirmé avoir gagné "800.000 clients supplémentaires dans les centres Leclerc depuis janvier".