Interview d’Emmanuel Macron : les réactions des candidats à la présidentielle

T F1 | Reportage M. Chantrait, E. Duboscq
Publié le 16 décembre 2021 à 20h16, mis à jour le 17 décembre 2021 à 12h00
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

POLITIQUE - Les réactions sont nombreuses et très tranchées après l'interview d'Emmanuel Macron diffusée mercredi soir. Pour les leaders des différentes oppositions, c'est un début de campagne présidentielle qui ne dit pas son nom.

Emmanuel Macron n'aura pas donné de réponse ferme. Pas encore candidat officiel à sa succession, mais il a fait un pas de plus hier soir quand il déclare : "si votre question est : est-ce que vous vous projetez (...) Au-delà du mois d'avril prochain... d'évidence !". Un faux suspens qui n'a que trop duré pour ses opposants. Jean-Luc Mélenchon dénonce ce qu'il appelle une "comédie qui est en train de devenir une élection dans laquelle on ne sait pas si le président oui ou non assume d'être candidat".

Un faux suspens qui agace et des déclarations d'amour en règle qui irritent. En cinq ans, dit-il, "j'ai appris aux côtés des Français (...) sans doute à mieux les aimer". C'est un terrible aveu selon la candidate du Rassemblement National. Selon Marine Le Pen, "quand on est président de la République, être obligé d'apprendre à aimer les Français, ça veut tout dire. Cette ironie qu'il a en permanence livrée aux Français, mais en fait, c'était le fond de sa pensée."

Deux heures d'entretien en forme de bilan durant lequel le chef de l'État se livre à l'auto-critique. "Dans certains de mes propos, j'ai blessé des gens (...) et c'est ça que je ne referai plus" a-t-il dit. Pour Sacha Houlié, député LaREM de la Vienne, c'est "un mea-culpa sur une attitude, une position qui fait qu'on a beaucoup d'envies et peut parfois être dépassé par cette envie".

Emmanuel Macron a aussi détaillé hier soir sa nouvelle réforme des retraites. Travailler plus longtemps et "aller vers un système simplifié", avec "grosso modo, trois grands régimes". Et pour Yannick Jadot, candidat EELV à l'élection présidentielle 2022, "reculer l'âge de départ à la retraite, c'est la mesure d'injustice la pire pour ceux qui travaillent depuis longtemps et qui ont travaillé dans les conditions les plus pénibles". Une réforme qu'il pourra relancer uniquement s'il est réélu en avril 2022.


T F1 | Reportage M. Chantrait, E. Duboscq

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