Emmanuel Macron a justifié, mercredi 22 mars, sur TF1, la "nécessité" de sa réforme des retraites, qui suscite une très vive opposition."J'aurais voulu ne pas la faire", a indiqué le chef de l'État, souhaitant une entrée en vigueur du texte d'ici à la fin de l'année.
Emmanuel Macron ne flanche pas. Après deux mois de manifestations contre le texte de loi, définitivement adopté suite au rejet de deux motions de censure contre le gouvernement, le président de la République a réaffirmé, mercredi 22 mars, la nécessité de sa réforme des retraites. En dépit de la grogne sociale qui se fait entendre dans l'Hexagone, celle-ci doit "entrer en vigueur d'ici à la fin de l'année", car elle est "nécessaire", a-t-il justifié lors d'une interview aux JT de 13H de TF1 et France 2.
"Est-ce que vous pensez que ça me fait plaisir de faire cette réforme ? Non. J'aurais pu mettre la poussière sous le tapis ? Oui, peut-être", a convenu le chef de l'État. "Ça ne me fait pas plaisir, j'aurais voulu ne pas la faire, mais c'est pour ça aussi que j'ai pris l'engagement de la faire (...) Ce n'est pas un luxe ni un plaisir, c'est une nécessité pour le pays", a-t-il insisté.
Prêt à "endosser l'impopularité"
"Notre système, nous devons le réformer, je le fais en responsabilité", a martelé le locataire de l'Élysée, souhaitant que son texte très contesté entre en application avant le 31 décembre 2023 "pour que les choses rentrent en place", et notamment que 1,8 million de retraités "commencent à être augmentés d'environ 600 euros par an en moyenne" et qu'"on commence à décaler l'âge légal de trois mois supplémentaires".
Au cours de cet entretien, Emmanuel Macron s'est dit prêt à assumer sa réforme pour la mettre en œuvre. "Moi, je ne cherche pas être réélu (...), mais entre les sondages de court terme et l'intérêt général du pays, je choisis l'intérêt général du pays", a-t-il affirmé, ajoutant que "s'il faut derrière endosser l'impopularité aujourd'hui, je l'endosserai". Il a regretté que les syndicats n'aient pas présenté de "proposition de compromis", soulignant que le gouvernement l'a fait, en revanche, "avec le Parlement".
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