VIDÉO - "Je trouve ça suspect" : Jean-Luc Mélenchon perplexe face à la panne des numéros d'urgence

C.A.
Publié le 8 juin 2021 à 8h48, mis à jour le 8 juin 2021 à 8h54
JT Perso
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Source : TF1 Info

COMPLOTISME - Déjà au cœur d'une polémique après avoir tenu des propos jugés "complotistes" sur France Inter, Jean-Luc Mélenchon fait à nouveau parler de lui. Dans une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube, le député LFI estime "suspecte" la panne des numéros d'urgence, survenue mercredi dernier.

Après avoir fait profil bas ces derniers temps, Jean-Luc Mélenchon est au cœur de la tempête. Alors qu'il a tenu dimanche sur France Inter des propos qualifiés de "complotistes" par de nombreuses personnalités politiques, une vidéo publiée jeudi sur sa chaîne YouTube fait à nouveau couler de l'encre. Dans cette séquence repérée par l'émission de TMC Quotidien, le chef de file de LFI qualifie la panne des numéros d'urgence, survenue mercredi dernier, de "suspecte".

"Vous avez vu l'histoire d'Orange ? (...) Tout ça est tombé en panne pendant 6h. Orange a présenté des excuses. Mais je vais vous dire, je trouve ça suspect. À chaque fois qu'il s'agit de privatiser quelque chose, on commence par montrer que le service public ne fonctionne pas ou qu'il y a un problème. Genre une fois que ça va être privatisé : 'Vous allez voir'. Parce que c'est une entreprise privée, ça marche tout le temps. Tu parles que ça marche tout le temps !", a-t-il déclaré dans la "Revue de la semaine", une pastille vidéo hebdomadaire dans laquelle il revient sur l'actualité récente. 

Voilà comment ils travaillent, eux, ils sabotent, ils font les choses, ils les mettent en épingle et ils montrent pourquoi il faut du privé.

Jean-Luc Mélenchon

Dans cette pastille, Jean-Luc Mélenchon semble suggérer que cette panne, à l'origine d'au moins cinq décès, pourrait avoir été orchestrée pour amener à la privatisation totale du groupe. En 2019, le PDG du groupe de télécom, Stéphane Richard, avait affirmé dans Le Monde qu'une éventuelle privatisation ne poserait "aucun souci". "L'entreprise est prête grâce à un bilan solide et de bonnes perspectives, jugées telles par le marché", expliquait-il. Depuis lors cependant, la question d'une privatisation n'a plus été évoquée par l'entreprise, dont 23% du capital est détenu par l'État.

"Ça tombe aussi au moment où la discussion sur la privatisation d'EDF est repartie à l'initiative du gouvernement et de l'Union européenne qui impose le démantèlement des grands services publics en instaurant une concurrence", renchérit Jean-Luc Mélenchon. Selon lui, l'Union européenne "dit : 'Vous faîtes ce que vous voulez, vous avez le droit d'avoir une grande entreprise publique mais il doit y avoir de la concurrence privée. Pourquoi faire, je vous prie ? Le téléphone, ça fait 115 ans que c'est une propriété collective des Français. Qu'est-ce qui fait que c'est si urgent ? Qu'est- ce qui ne marche pas qui justifie qu'on privatise ? Et ben maintenant vous avez un exemple de ce qui ne marche pas. Voilà comment ils travaillent, eux, ils sabotent, ils font les choses, ils les mettent en épingle et ils montrent pourquoi il faut du privé".

Selon le député de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, l'État souhaiterait se désengager d'Orange "après avoir tiré de l'argent". "Pour tirer du jus, c'est-à-dire de l'argent pour les dividendes et les profits, soit vous avez des instruments techniques qui sont infiniment meilleurs, soit vous contractez le personnel. Là, ils ont contracté le personnel, chez Orange, avec 5000 à 1000 personnes de moins. Ça ira de plus en plus mal et à la fin on vous dira : 'On arrête parce qu'on s'en fout, on n'en a plus besoin'", affirme-t-il

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Dimanche sur France Inter, Jean-Luc Mélenchon a enflammé la sphère politique, sous-entendant que des attentats seraient orchestrés pour orienter les élections. "Vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre. Ça a été Merah en 2012 (auteur jihadiste des tueries de Toulouse et de Montauban), ça a été l'attentat la dernière semaine sur les Champs Élysées (en 2017, un jihadiste assassine le policier Xavier Jugulé). Avant on avait eu Papy Voise (un retraité agressé chez lui à Orléans en avril 2002), dont plus personne n'a jamais entendu parler après. Tout ça, c'est écrit d'avance", a déclaré le chef des Insoumis. 

Plusieurs membres du gouvernement, à l'image de Marlène Schiappa, l'ont accusé de tenir "des propos complotistes" et "honteux" qui "manquent de respect aux familles de victimes" des attentats terroristes. Latifa Ibn Ziaten, dont le fils militaire a été assassiné par le terroriste Mohammed Merah, a d'ailleurs dénoncé des propos "inadmissibles".


C.A.

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