GROSSE GALÈRE - Présidente de séance en remplacement de François de Rugy, Carole Bureau-Bonnard, députée REM de l'Oise, a eu beaucoup de mal à conduire les débats sur la moralisation à l'Assemblée nationale, mardi. Plusieurs suspensions de séance ont émaillé une discussion sur des amendements.
Une présidente de séance huée et manifestement perdue. Carole Bureau-Bonnard, première vice-présidente REM de l'Assemblée nationale, a passé un très mauvais moment face aux députés de l'opposition, mardi après-midi lors de l'examen d'amendements de l'opposition relatifs à la loi de confiance dans la vie démocratique.
La conduite des débats, vivement contestée par l'opposition, a provoqué plusieurs suspensions de séance particulièrement houleuses. "La phase d'apprentissage, ça va bien", a notamment lancé le député LR de la Manche, Philippe Gosselin, à la présidente de séance, perdue dans ses notes. Face à elle, les députés contestaient notamment la façon dont elle a regroupé dans une discussion commune plusieurs amendements similaires visant à supprimer le "verrou de Bercy", qui octroie un pouvoir discrétionnaire à l'exécutif en matière de fraude fiscale. Peu de temps auparavant, le député MoDem Jean-Louis Bourlanges avait quitté l'hémicycle, très agacé d'avoir été privé de temps de parole par la même présidente de séance.
"Incompréhensible"
La séquence, occasionnée par un incident lors du vote d'un amendement à main levée, à également suscité un gros coup de sang du communiste André Chassaigne. "Vous menez ces débats d'une façon incompréhensible", a tancé le député. "Il y a un problème politique dans la manière dont les choses se passent."
"Il s'agit d'une manière très traditionnelle d'organiser les débats", a tenté Carole Bureau-Bonnard, tout en s'emmêlant à nouveau dans l'ordre d'examen des textes. Il aura fallu une intervention de soutien de son collègue REM Sacha Houlié, puis une nouvelle suspension de séance demandée par Jean-Luc-Mélenchon (LFI), qui n'y comprenait "plus rien", pour en finir avec cette séquence très longue.
A la reprise, c'est le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, qui est venu à la rescousse, reprenant la direction des débats pour tenter de calmer le jeu, malgré un désaccord de fond persistant entre la majorité et la gauche sur la suppression du "verrou de Bercy".
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