Sur TF1, le leader de la CFDT a fustigé le recours au 49.3 de la part du gouvernement.Il l'assure : "On ne peut pas laisser passer cette réforme par le biais" de cet article.
"Un aveu d'échec". C'est par ces mots que le patron de la CFDT Laurent Berger a qualifié ce jeudi soir sur TF1 le recours au 49.3 par le gouvernement. Selon le syndicaliste, il en ressort une "forme de malaise démocratique".
"Cette procédure est légale, mais on est sur un sujet où l’opinion est défavorable. Ça crée une forme de malaise démocratique très forte chez les travailleurs et les travailleuses. Le débat de la démocratie sociale n’a pas eu lieu. Depuis début janvier, il y a d’énormes mobilisations. On ne peut pas transformer la vie des travailleurs et des travailleuses de ce pays sans passer par un vote national", a assuré le leader syndicaliste.
Et maintenant ? Laurent Berger assure vouloir continuer la mobilisation. "L’intersyndicale va poursuivre les rassemblements ce week-end, et va appeler à une prochaine journée de mobilisation interprofessionnelle jeudi 23 mars. On appelle au rassemblement dans le calme, mais on ne peut pas laisser passer cette réforme par le biais du 49.3."
En outre, Laurent Berger se dit inquiet : "On est dans une crise sociale ce soir, on est aussi dans une crise démocratique. Cette unité syndicale est solide. On a prouvé aussi dans cette unité syndicale une vraie responsabilité, un vrai sens démocratique. La responsabilité doit être des deux côtés. Je suis inquiet de comment ça peut tourner. Il est encore temps de le faire entendre au gouvernement".
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